Attention voici un OVNI sonore qui ne te laissera pas de glace .
Ces 8 fausses majorettes belges ne sont pas chanteuses, mais ça ne les empêche pas d’avoir la frite (ok je sors …) et surtout de se débrouiller au moins aussi bien que d’autres « vraies » chanteuses.
Découvertes par Philippe Katerine après qu’on lui ait signalé leur spectacle, elles finissent très vite par l’accompagner en tournée, et par devenir une nouvelle source d’inspiration .
A la fois la retranscription des fantasmes de Katerine, et le fruit de longs moments d’observation de ces jeunes femmes entre elle (notamment dans le tour-bus), il leur concocte un album explosif et rafraîchissant, entre punk, pop, rock, et musique rétro yéyé des années 60 ( « Vive Papa » est directement inspirée des Beach Boys).
Après un premier titre V.E.D.E.T.T.E.S qui frôle le cri de guerre version punk-rock, il sera difficile de ne pas se dandiner sur les mélodies sucrées, complètement décomplexées mais jamais vulgaires des donzelles, qui avouent par exemple avoir rêvé de faire l’amour avec Joey Starr (premier single), qui se lamentent de ne pas trouver de mec digne de ce nom ( « y a pas un mec »), ou n’ont pas peur de parler de drogues (MDMA) ou de sexe à plusieurs (gang-bang).
Un album festif, déjanté, décalé et entraînant auquel ont aussi participé Gonzales et Renaud Létang, sorte de croisement heureux entre Les Négresses Vertes, Lio et Yelle, avec une toute petite pincée de Blondie (le groove disco sur « New York City »)
Bref, un concentré de bonne humeur !
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