L’artiste n’a que deux albums à son actif, mais deux albums grandioses, qu’il me fallait à tout prix voir jouer sur scène.
Après une attente relative dans une très longue file d’attente devant la salle, je prends place au deuxième rang, face à l’emplacement de l’artiste.
Après Fredo Viola, un groupe de barbus qui semblait s’être perdu dans les parages tellement leur look est improbable, une première partie d’abord déconcertante puis surtout dépaysante et très agréable, entre folk à la Colt Seavers ou Simon et Garfunke chantée à la fois en suedois et en anglais, Peter Von Poehl arrive et propose d’emblée une douce balade inédite.
J’avais un peu peur d’un concert trop calme, avec beaucoup de murmures et de guitare sèche, mais comme Peter lui-même me l’avait annoncé lors de son interview, cette fois il avait envie de faire du bruit, et c’est ce qu’il a fait !
Sûr scène 5 musiciens l’accompagnent, dont une superbe violoncelliste. S’ensuit un moment délicieux ou balades qui stoppent le temps alternent avec des morceaux pop énervés.
Point à remarquer : Peter présente chacun ses titres en prenant la peine de parler en français. Toujours très drôle, son bafouillage touchant lui donne des airs de Garcimore blond, on en redemande !
Coté set-list, tout le dernier album y passe, ainsi bien sûr que les classiques que sont maintenant The Story of The Impossible, A Broken Skeleton Key, Going to Where The Tea Trees Are.
Le son est nickel, limpide et le public semble plonger avec délectation dans une sorte de brèche spatio-temporelle.
Fin en apothéose devant une cigale en standing ovation et deux rappels, et en prime une reprise du « I’ll be your baby tonight » de Bob Dylan (que le regretté Robert Palmer avait aussi interprété par la suite, en duo avec Marie Modiano.
Un très beau moment passé trop vite !
N’oublie pas de visiter myspace.petervonpoehl et www.petervonpoehl.com
Et retrouve l’interview-CitéGAY de Peter [ ICI ]