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Aaron au Zénith de Paris le 4 Avril 2009 (Review de concert)

Je viens de l’apprendre un peu trop tard à mon gout : un concert d’Aaron est un vrai rendez-vous d’exception, surtout lorsqu’il est joué en compagnie d’un orchestre symphonique survolté !

Pour rappel, le duo composé de Simon Buret et Olivier Coursier, responsable d’un album majestueux, intitulé « Artificial Animals Riding On Neverland » (nominé aux Victoires de la Musique en 2008), s’est rencontré par hasard en 2004, et poursuit depuis un parcours sans faute !

Devant un Zénith plein à craquer, et chauffé par Vanessa Filho, la très agréable première partie, on aperçoit les 37 musiciens de l’orchestre symphonique prendre place derrière un rideau noir légèrement transparent. A la gauche de la scène trône un piano à queue, à la droite un violoncelle, au milieu une estrade.

Quelques signes d’impatience plus tard, les lampes qui éclairent les partitions des musiciens de l’orchestre s’allument toutes d’un coup, les faisant apparaître sous des Hoooooo d’admiration. Simon et Olivier arrivent tranquillement sur scène, et débutent « le tunnel d’Or », un des deux titres qu’ils avaient réarrangé spécialement pour la réédition de leur album.

Très vite les ondes d’harmonies des violons transportent l’assistance…

C’est sûr, ce soir n’est pas un soir comme les autres !

Au violoncelle, je reconnais Maeva, qui jouait aussi aux cotés de Peter Von Poëhl, deux jours avant à la Cigale. Toujours ce même air rêveur et romantique, et cette façon de jouer très sensuelle. Plus tard elle se déchaînera dans un solo aux accents tziganes, qui semblera doté du pouvoir de stopper le temps, durant un titre inédit .

Tous les morceaux de l’album sont joués : l’immanquable « U-Turn » (Lili), BO du film Je vais bien ne t’en fais pas, le très beau « Last night thoughts », ou le fameux « Little love », avec le gimmick « Don’t worry life is easy », que tout le public reprend religieusement et accapella . N’oublions pas non plus le formidable « Blow » qui prend indéniablement encore plus de dimension en live !

Il y a aussi la reprise de « Famous Blue Raincoat », de Léonard Cohen, que Simon fait la gaffe de présenter comme mort, avant de se reprendre en riant.

Et puis le dantesque et épique « Bachelorette »de Bjork, qui manifestement permet à l’orchestre de s’en donner à cour joie et à Simon de tourner sur lui-même, avec ce style qui lui est si personnel .

Entre temps le rideau qui séparait les musiciens de Simon et Olivier, a été lâché d’un coup, montrant les visages ravis et heureux d’être là .

Désormais tout ce petit monde évolue sous un ciel de nuit parsemé d’étoiles, et sur un tapis de fumée blanche. C’est féérique !

Près de deux heures de concert se sont déroulées beaucoup trop vite. Après deux rappels, qui permettent au duo d’interpréter un inédit « Mon Cheval Vert », dédié à celle qui les a encouragés alors qu’ils n’avaient aucune idée de leur potentiel, c’est sous une pluie de confettis géants que le groupe quitte le public, les yeux émerveillés .

Vraiment Aaron, dépêchez-vous de revenir !

N’oublie pas de visiter www.aaron-world.com/
La chronique de l’album d’Aaron se trouve [ ICI ]

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