in

Loi Hpital, patients, sant et territoires (Hpst) :



Communiqu de
presse                                                                                       
              
               
               
               
               
               
               
               
               
      30 avril 2009
    


 


Loi Hpital,
patients, sant et territoires (Hpst) :


les sropos
continuent de payer la facture !


 


Alors que le projet
de loi Hpital, patients, sant et territoires (Hpst) fait l’objet d’une
contestation croissante et de plus en plus large, les associations de lutte
contre le sida souhaitent faire part des rserves qu’elles mettent depuis
plusieurs annes quant l’volution du systme de sant en
France.


La loi
Hpst
prvoit dans son volet hpital de profondes volutions de
la gouvernance hospitalire et s’est donn pour objectif la modernisation de
l’offre de soins par le dveloppement des cooprations hospitalires et le
dcloisonnement ville/hpital.


Cette loi pourrait
tre soutenue. Malheureusement elle arrive aprs plusieurs annes d’application
d’une tarification l’activit (T2A). Or cette, logique financire laquelle
sont soumis les hpitaux ne permet pas d’organiser une prise en charge globale
des personnes vivant avec le VIH ou une autre pathologie chronique. De plus,
elle tue l’hpital de jour, essentiel une bonne prise en charge au long
cours.


L’ambition de cette
loi de dcloisonner l’offre de soin en ville et l’hpital pourrait entraner
l’enthousiasme des acteurs de la lutte contre le sida. Ce n’est pourtant pas le
cas. Les usagers du systme de soin sont eux aussi soumis une logique
comptable plutt que de sant publique. Or la loi Hpst propose une coordination
avec l’offre de soin de ville sans prendre en compte les surcots pour les
personnes, dj prcarises par la maladie et dont plus d’un tiers vivent avec
l’Allocation adulte handicap (AAH) soit moins de 666,96 Euros par
mois.


Il est ncessaire
d’envisager une politique de sant et d’organisation des soins dans laquelle la
rfrence est la sant des personnes, l’importance de la qualit et de la
scurit des soins et non uniquement la matrise des dpenses de sant. La
tarification l’activit doit mieux prendre en compte les maladies chroniques
l’hpital. L’quilibre des pouvoirs doit galement tre repens avec l’ensemble
des acteurs de la prise en charge globale selon le principe de la dmocratie
sanitaire.


 


Act
Up-Paris


 AIDES 


UNALS


Sidaction


 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Grippe «mexicaine» : Jean-François Delfraissy déconseille les longs voyages en avion aux séropos

LA DIXIEME MUSE N 38