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19 mai – Journe mondiale de lutte contre les hpatites. AIDES se mobilise



Communiqu de presse
          
            
15 mai 2009


19 mai  –
Journe mondiale de lutte contre les hpatites


AIDES se
mobilise


En France, environ
500 000 personnes sont atteintes d’une hpatite B ou C et environ
4 000 personnes meurent chaque anne des suites de celles-ci.


Le 19 mai, AIDES se
mobilise pour le dpistage des hpatites B et C


Les personnes les
plus exposes au VIH sont galement les plus exposes aux hpatites. Pour cette
raison, AIDES s’implique de plus en plus dans la lutte contre les hpatites et
mne des actions avec les personnes co-infectes VIH et VHC ou
VHB.


A l’occasion de la
journe mondiale de lutte contre les hpatites, les militants de AIDES iront
la rencontre du grand public pour le sensibiliser l’importance de connatre
son statut srologique aux hpatites B et C et l’inviter se faire dpister
:


        
Parce qu’environ la
moiti des personnes porteuses du virus de l’hpatite B ou C ne le sait pas,


        
Parce que, comme pour
le VIH, la rduction des risques de transmission commence par la connaissance du
statut srologique aux virus des hpatites.


Nous
voulons plus d’engagement de la part des pouvoirs
publics!


Le nouveau plan
national de lutte contre les hpatites B et C 2009-2012 prsent par le
ministre de la sant en fvrier 2009 est loin d’tre la hauteur des enjeux
poss par l’pidmie de VHC parmi les consommateurs de produits psycho-actifs,
et son budget est drisoire : 4 millions d’euros par an, peine l’quivalent de
700 traitements pour l’hpatite C !


Que ce soit en milieu
libre ou dans les prisons, la rduction de la transmission de l’hpatite C chez
les usagers de drogues sera-t-elle rellement l’ordre du jour avant
2012 ?


Pourtant,
les solutions existent : AIDES en France distribue chaque anne prs d’un
million de seringues propres. Dans 30 villes, les actions menes par AIDES avec
les consommateurs de drogues se font dans le cadre des CAARUD (Centres d’accueil
et d’accompagnement la rduction des risques des usagers de drogues).


Les acteurs de AIDES
sont ainsi bien placs pour constater les limites des politiques actuelles de
rduction des risques de transmission de l’hpatite C parmi les usagers de
drogues et proposer des actions innovantes telles que :


        
l’accompagnement
l’injection pour rduire les risques de transmission des
hpatites


        
l’autorisation des
programmes de rduction des risques en prison


        
l’auto-prlvement
mdicalement assist pour faciliter les prises de sang chez les personnes qui
ont des veines abmes


        
la validation et la
gnralisation des outils de rduction des risques pour les autres modes de
consommation que l’injection


Nous ne sommes pas
dmunis face aux enjeux poss par le dveloppement de l’hpatite C chez les
consommateurs de produits psycho-actifs et nous savons qu’ils sont les mieux
placs pour trouver des solutions pour prserver leur sant. Cette mobilisation
communautaire a t l’un des ingrdients essentiels de la russite de la
prvention du VIH chez les usagers de drogues en France depuis 15 ans :
c’est l une leon prcieuse retenir.


Pour en savoir plus,
tlcharger l’argumentaire :
http://digg.com/d1rIgN

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