Communiqu
de presse – 6 juillet 2009
SIDACTION
Drogues et prison no man’s land:
mains
Act Up-Paris, l »AFR et Sidaction dnoncent l »absence d’un reprsentant de
Interministrielle
la rencontre sur l »change de seringues en prison, organise le 25 juin par
Sidaction.
croisement des diffrents ministres concerns (Sant pour la rduction des
risques infectieux et des dommages lis l’injection, et Justice pour
l »autorisation de circulation du matriel de prvention en dtention),
mettre tout le monde autour de la table tait l’interlocuteur attendu. Par son
absence, elle montre son dsengagement l’gard du sujet. Abandonnant son rle
moteur, elle laisse les deux ministres se renvoyer la balle.
au milieu libre, le matriel strile d’injection n’est pas disponible en prison.
La prvalence du VIH y est pourtant 2 3 fois suprieure au milieu libre et
celle de l’hpatite C 5 fois suprieure. Par son absence,
attitude absurde et idologique, en contradiction avec sa mission de prvention.
pas si longtemps,
MILDT
des usagers de drogues par voie intraveineuse, politique mene avec succs en
milieu libre, puisqu’elle a permis de casser la courbe de l’pidmie de sida
chez ces derniers qui ne reprsentent dsormais que 2% des nouvelles
contaminations contre 30% dans les annes 90. Aprs cette priode constructive,
nous avons vu
MILDT
envisager aujourd’hui sa mission sous l’angle de la rpression plutt que de la
prvention.
ce temps,
France
dans ses prisons la mise en oeuvre de programmes d’accs au matriel strile
contrevenant au principe d’galit dedans dehors puisque ces programmes sont
permis en milieu libre.
ces programmes permettraient de rduire significativement les risques de
transmission du VIH et de l »hpatite C parmi les personnes dtenues usagres de
drogues par voie intraveineuse. Les experts internationaux, notamment suisses et
espagnols, l »ont encore confirm lors de la journe du 25 juin, rappelant que
les programmes instaurs dans leurs pays avaient tous dmontr leur pertinence
en matire de sant publique.
attendons du Premier Ministre, qu »il rappelle enfin
matire de sant publique. Ou, s »il est finalement reconnu qu »en l’espce
sert plus rien, qu »il apporte lui-mme un soutien clair aux initiatives
visant conduire la stratgie de rduction des risques l o les besoins sont
les plus criants: en prison par
exemple.