C’est un article du quotidien Ouest-France qui relate le sort fait à deux femmes en couple exerçant le même métier de surveillant au centre pénitentiaire des femmes de Rennes.
En saisissant la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) et portant plainte, les deux femmes entendent que soit condamnée leur hiérarchie, coupable à leurs yeux d’actes discriminatoires et vexatoire. Si les deux dénoncent l’isolement dont elles sont victimes, l’un a été poursuivi disciplinairement, sans suite, sa direction lui reprochant de s’être retrouvée seule avec une détenue.
Pour sa compagne, un responsable lui aurait demandé si elle se sentait «attirée par une détenue», question pour laquelle la surveillante a demandé qu’elle lui soit adressée par écrit, chose faite avec la mention que «son comportement qui atteste des dérèglements de la personnalité». Les deux dénoncent également le comportement vexatoire de leur hiérarchie qui les ignorerait, ne s’adresserait pas directement à elles ou publiquement et ostensiblement ne les saluerait pas.
En arrêt maladie pour dépression, les deux femmes redoutent la reprise de leur travail.
EN SAVOIR PLUS
L’article de Ouest-France : www.ouest-france.fr
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Le spot diffusé par la Halde depuis ce lundi sur le sujet justement des discriminations liées à l’orientation sexuelles dans l’emploi.
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