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L’Italie va ouvrir sa prison exclusivement réservée aux transsexuels

Les travaux de constructions sont en effet sur le point d’être achevés et les détenus transsexuels, venus de la prison de Sollicciano, dans la banlieue de Florence, devraient y être transférés vers la fin Mars, a déclaré à la presse Maria Pia Giuffrida, responsable de l’administration pénitentiaire en Toscane.

L’initiative a été grandement saluée Mercredi 27 Janvier par les associations LGBT …

« C’est une bonne nouvelle qui concrétise un travail de l’administration toscane réalisé en collaboration avec des associations comme Trans Genere, Ireos et Mit » , a commenté Aurelio Mancuso, président de l’organisation Arcigay.

Le nouvel établissement, prévu pour une trentaine de pensionnaires et doté d’un personnel pénitencière spécialement formé, sera entouré d’un hectare d’oliviers et comportera une serre, un terrain de sport et une bibliothèque.

« C’est une idée géniale, la structure motivera les trans pour des projets de réinsertion sociale », a estimé Regina Satarinao, présidente du Mouvement national identité transgender (Mit), qui souligne le rejet auquel les trans font face dans une prison traditionnelle : « les femmes en prison ne veulent pas des trans, et, pour éviter des problèmes, ils ne sont pas non plus hébergés avec les hommes. Dans les prisons, on crée des espaces pour eux mais c’est pratiquement de l’isolement, même l’heure de promenade ils la font séparément ».

« Les trans ne peuvent bâtir un avenir que s’ils sont détenus dans une structure faite pour eux » , a-t-elle ajouté.

Vladimir Luxuria, la personnalité politique transgenre la plus célèbre du pays, as estimé que c’était « une question de dignité » et que cet établissement est « une bonne chose ».

« Du Nord au Sud, à l’exception de Belluno, les trans sont pénalisés dans toutes les prisons et doivent non seulement purger leur peine mais payer pour leur identité sexuelle », a-t-il souligné. Une discrimination évidente selon lui puisqu’ « on limite leur accès aux espaces communs comme la bibliothèque ou les heures de promenade sous prétexte d’éviter la promiscuité et on les oblige à suspendre leurs traitements hormonaux ».



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