Communiqu de presse du jeudi 11 mars
2010
Salles de consommation de drogues moindre risque :
Les ttes de
listes aux rgionales IDF rpondent Act Up-Paris
Dans le cadre des lections rgionales 2010, Act
Up-Paris a interrog les ttes de liste franciliennes sur l’intrt des salles
de consommation de drogues moindre risque (SMCR) et sur les suites donner
l’tude de faisabilit vote par le Conseil Rgional le 18 dcembre
dernier.
Valrie Pcresse (UMP) est rserve et attend de savoir quel
est l’impact de ce dispositif sur la consommation de drogues . Elle utilise
malheureusement les mmes arguments que ceux qui taient usits pour lutter
contre la mise en place des programmes de substitution il y a quinze ans.
Pourtant quand elle vante le sevrage progressif , elle oublie (volontairement
?) que c’est aussi un des buts des SCMR !
Alain Dolium (Modem) reconnat
son ignorance sur le sujet mais souligne que la question va au-del du clivage
habituel droite conservatrice / gauche progressiste. Il rcite bien sa leon
Modem mais ne rpond pas sur le fond.
Jean Paul Huchon (PS) attend avec
impatience et intrt l’tude de faisabilit. Il souligne qu’il y a des
divergences au sein de tous les camps politiques. Mais il ne s’engage pas et
dclare qu’on ne peut rien faire sans les maires et sans l’Etat ( Il faudra une
loi ).
Ccile Duflot (Europe Ecologie) se veut pragmatique et non
hypocrite sur la question des drogues. Elle est favorable rflchir cette
solution et d’autres : lgalisation du cannabis et dpnalisation des autres
drogues. Mais, ne vitant le sujet, elle largit aussitt la politique de
sant publique de l’Etat.
Enfin, Pierre Laurent (Front de Gauche) pense
qu’il faut aller vers la mise en place de ces structures. Il s’attaque aux
politiques purement rpressives pas efficaces et qui dplacent le problme sans
jamais le rsoudre. Il insiste sur des meilleures conditions d’accompagnement
sanitaire mais aussi de la scurit des personnes .
Si nous nous
flicitons qu’aucun des candidats rencontrs ne se positionne dfinitivement
contre les SMCR, nous souhaitons apporter un certain nombre de prcisions
:
– Les tudes montrent que les SCMR ne font augmenter ni la consommation
ni le trafic, et qu’au contraire, elle favorise l’accs aux soins, la
substitution et au sevrage, notamment pour une population exclue de tout
dispositif.
– La mise en place de ces structures est uniquement le fruit
d’une volont politique. Dans les pays qui les ont mis en place, la loi sur
l’interdit de l’usage de drogues n’a pas t modifie pour mettre en place des
exprimentations de SCMR.
– Nous invitons les candidats qui chercheraient de
l’information visiter le site salledeconsommation.fr qui recense les
nombreuses tudes sur les SCMR.
Act Up-Paris exige un positionnement
clair des politiques sur l’ouverture des salles de consommation moindre
risque.
Pour voir la vido :
http://www.youtube.com/watch?v=HBpB4FXhYLY
2010
Les ttes de
listes aux rgionales IDF rpondent Act Up-Paris
Dans le cadre des lections rgionales 2010, Act
Up-Paris a interrog les ttes de liste franciliennes sur l’intrt des salles
de consommation de drogues moindre risque (SMCR) et sur les suites donner
l’tude de faisabilit vote par le Conseil Rgional le 18 dcembre
dernier.
Valrie Pcresse (UMP) est rserve et attend de savoir quel
est l’impact de ce dispositif sur la consommation de drogues . Elle utilise
malheureusement les mmes arguments que ceux qui taient usits pour lutter
contre la mise en place des programmes de substitution il y a quinze ans.
Pourtant quand elle vante le sevrage progressif , elle oublie (volontairement
?) que c’est aussi un des buts des SCMR !
Alain Dolium (Modem) reconnat
son ignorance sur le sujet mais souligne que la question va au-del du clivage
habituel droite conservatrice / gauche progressiste. Il rcite bien sa leon
Modem mais ne rpond pas sur le fond.
Jean Paul Huchon (PS) attend avec
impatience et intrt l’tude de faisabilit. Il souligne qu’il y a des
divergences au sein de tous les camps politiques. Mais il ne s’engage pas et
dclare qu’on ne peut rien faire sans les maires et sans l’Etat ( Il faudra une
loi ).
Ccile Duflot (Europe Ecologie) se veut pragmatique et non
hypocrite sur la question des drogues. Elle est favorable rflchir cette
solution et d’autres : lgalisation du cannabis et dpnalisation des autres
drogues. Mais, ne vitant le sujet, elle largit aussitt la politique de
sant publique de l’Etat.
Enfin, Pierre Laurent (Front de Gauche) pense
qu’il faut aller vers la mise en place de ces structures. Il s’attaque aux
politiques purement rpressives pas efficaces et qui dplacent le problme sans
jamais le rsoudre. Il insiste sur des meilleures conditions d’accompagnement
sanitaire mais aussi de la scurit des personnes .
Si nous nous
flicitons qu’aucun des candidats rencontrs ne se positionne dfinitivement
contre les SMCR, nous souhaitons apporter un certain nombre de prcisions
:
– Les tudes montrent que les SCMR ne font augmenter ni la consommation
ni le trafic, et qu’au contraire, elle favorise l’accs aux soins, la
substitution et au sevrage, notamment pour une population exclue de tout
dispositif.
– La mise en place de ces structures est uniquement le fruit
d’une volont politique. Dans les pays qui les ont mis en place, la loi sur
l’interdit de l’usage de drogues n’a pas t modifie pour mettre en place des
exprimentations de SCMR.
– Nous invitons les candidats qui chercheraient de
l’information visiter le site salledeconsommation.fr qui recense les
nombreuses tudes sur les SCMR.
Act Up-Paris exige un positionnement
clair des politiques sur l’ouverture des salles de consommation moindre
risque.
Pour voir la vido :
http://www.youtube.com/watch?v=HBpB4FXhYLY