Prison -sida
Crime d’Etat
Crime d’Etat
Communiqu de presse 26 mai 2009 – Act Up-Paris
Aujourd’hui, 20 militantEs d’Act Up-Paris ont manifest devant le ministre
de la justice, place Vendme. Certains d’entre eux s’y sont enchans. Ils
exigent la libration immdiate des personnes sropositives incarcres.
de la justice, place Vendme. Certains d’entre eux s’y sont enchans. Ils
exigent la libration immdiate des personnes sropositives incarcres.
Des images seront disponibles sur : http://www.actupparis.org/spip.php?article4066
Les ministres de la Sant et de la Justice ont annonc le 19 avril
2010, la maison d’arrt de Bois d’Arcy, un plan d’action stratgique sur la
prise en charge sanitaire des dtenus . Face cet nime effet d’annonce, Act
Up-Paris dnonce la catastrophe sanitaire qui se droule actuellement dans nos
prisons et la peine de mort lente que subissent des centaines de personnes
incarcres infectes par le vih et les hpatites. Nous exigeons la libration
immdiate des sropositifs incarcrs.
Ni UHSA, ni plan sanitaire : libration des sropositifs !
Nous accusons
les pouvoirs publics de ne pas mettre en ouvre toutes les mesures permettant la
libration des sropos incarcrs, comme le prvoit la suspension de peine pour
raison mdicale institue par la loi du 4 mars 2002 et les autres amnagements
de peine et alternatives la dtention provisoire.
L’tat prfre ouvrir des
Units Hospitalires Spcialement Amnages (UHSA) qui confondent lamentablement
mdecine et rpression1. On nous annonce un plan sanitaire qui ne vise qu’
lgitimer des mesures de prvention du risque suicidaire totalement inefficaces
et fait fi des dispositifs dj existants permettant la libration des
malades.
Les dispositifs d’amnagement de peine, qui devraient tre utiliss
pour des raisons mdicales, restent trop souvent exceptionnels : les malades
doivent sortir de prison !
Nous accusons
les pouvoirs publics de ne pas mettre en ouvre toutes les mesures permettant la
libration des sropos incarcrs, comme le prvoit la suspension de peine pour
raison mdicale institue par la loi du 4 mars 2002 et les autres amnagements
de peine et alternatives la dtention provisoire.
L’tat prfre ouvrir des
Units Hospitalires Spcialement Amnages (UHSA) qui confondent lamentablement
mdecine et rpression1. On nous annonce un plan sanitaire qui ne vise qu’
lgitimer des mesures de prvention du risque suicidaire totalement inefficaces
et fait fi des dispositifs dj existants permettant la libration des
malades.
Les dispositifs d’amnagement de peine, qui devraient tre utiliss
pour des raisons mdicales, restent trop souvent exceptionnels : les malades
doivent sortir de prison !
Non, le sida n’est pas compatible avec la dtention
La situation est
dramatique pour les personnes sropositives incarcres. Pourtant la loi du
silence rgne. Pire, on nous fait croire que les conditions de prise en charge
mdicale s’amliorent.
Le principe d’quivalence de prise en charge sanitaire
entre la prison et le milieu libre est bafou : tre sropositif incarcr,
c’est supporter tous les effets de la maladie dans la discrimination et la
violence du milieu carcral, c’est subir le non respect du secret mdical. Les
difficults d’accs des soins appropris et l’absence de soutien psychologique
et social aggravent l’tat de sant des malades. Le manque d’hygine,
l’insalubrit, la promiscuit, multiplient invitablement les risques de
maladies opportunistes et de co-infection. L’absence d’information et de
prvention est la cause de taux de prvalence et de contamination bien
suprieurs au reste de la population2.
La situation est
dramatique pour les personnes sropositives incarcres. Pourtant la loi du
silence rgne. Pire, on nous fait croire que les conditions de prise en charge
mdicale s’amliorent.
Le principe d’quivalence de prise en charge sanitaire
entre la prison et le milieu libre est bafou : tre sropositif incarcr,
c’est supporter tous les effets de la maladie dans la discrimination et la
violence du milieu carcral, c’est subir le non respect du secret mdical. Les
difficults d’accs des soins appropris et l’absence de soutien psychologique
et social aggravent l’tat de sant des malades. Le manque d’hygine,
l’insalubrit, la promiscuit, multiplient invitablement les risques de
maladies opportunistes et de co-infection. L’absence d’information et de
prvention est la cause de taux de prvalence et de contamination bien
suprieurs au reste de la population2.
Colre = Action
En s’enchanant au ministre de la Justice, Act Up-Paris
brise le silence qui pse depuis trop longtemps sur la mort de milliers de
malades du sida depuis les annes 80 jusqu’ aujourd’hui, dans les prisons
franaises.
Nous avons envoy une lettre ouverte Roselyne Bachelot et
Michle Alliot-Marie, publie dans L’Humanit le 29 avril 20103. ce jour,
toujours aucune rponse. Les sropos peuvent crever en silence !
En s’enchanant au ministre de la Justice, Act Up-Paris
brise le silence qui pse depuis trop longtemps sur la mort de milliers de
malades du sida depuis les annes 80 jusqu’ aujourd’hui, dans les prisons
franaises.
Nous avons envoy une lettre ouverte Roselyne Bachelot et
Michle Alliot-Marie, publie dans L’Humanit le 29 avril 20103. ce jour,
toujours aucune rponse. Les sropos peuvent crever en silence !
Act Up-Paris exige de Roselyne Bachelot et Michle Alliot-Marie que la
suspension de peine pour raison mdicale et les autres amnagements de peine
soient systmatiquement appliqus : librez les malades
!
suspension de peine pour raison mdicale et les autres amnagements de peine
soient systmatiquement appliqus : librez les malades
!