Mardi 8 juin 2010
Sida : Bristol Myers Squibb :
Children serial killer
BMS annonce la fermeture en France d’une usine qui produit des
traitements antirtroviraux pdiatriques, parce que, selon ses dirigeantEs, elle
ne serait pas assez rentable. 4 000 et 7 000 enfants vont se retrouver sans ce
mdicament qui leur est vital. Act Up-Paris dnonce les dirigeantEs de cette
compagnie qui ralisait 8 milliards de dollars de bnfices net la fin de
l’anne dernire1, et sacrifie la vie de milliers d’enfants malades.
traitements antirtroviraux pdiatriques, parce que, selon ses dirigeantEs, elle
ne serait pas assez rentable. 4 000 et 7 000 enfants vont se retrouver sans ce
mdicament qui leur est vital. Act Up-Paris dnonce les dirigeantEs de cette
compagnie qui ralisait 8 milliards de dollars de bnfices net la fin de
l’anne dernire1, et sacrifie la vie de milliers d’enfants malades.
BMS ferme l’une de ses usines franaises productrices d’antirtroviraux. La
fermeture de cette usine signifie que 4 000 7 000 enfants vont tre privEs de
leur traitement, la didanosine (ddI), en dosage 25 mg. Aucune communication du
laboratoire concernant cette dcision n’a t faite ce jour malgr les
communiqus des associations de lutte contre le sida2 et du principal bailleur
de traitements pdiatriques dans les pays en dveloppement UNITAID3. A l’heure
actuelle, et alors que l’usine ferme en ce mois de juin, aucune alternative n’a
t propose aprs l’arrt de cette production. La didanosine constitue pourtant
la dernire option thrapeutique pour les enfants sropositfVEs avant qu’ils et
elles ne dcdent.
Le march pdiatrique n’est pas assez rentable pour un
laboratoire pharmaceutique comme BMS, surtout lorsqu’il s’agit principalement
d’enfants vivant dans les pays en dveloppement. En effet, grce la prvention
de la transmission de la mre l’enfant (PTME), la naissance d’enfants
sropositifVEs dans les pays industrialiss a t trs fortement rduite,
presque radique. C’est donc dans les pays en dveloppement que naissent
aujourd’hui des enfants contaminEs la naissance, faute de PTME, inaccessible
beaucoup. Pour BMS, ces milliers d’enfants africainNEs, sud-amricainNEs ou
asiatiques ne constituent pas un march suffisamment juteux leur got, raison
qui semble justifier pour le laboratoire, ce choix criminel.
Act Up-Paris
somme les dirigeantEs de BMS de rpondre aux questions suivantes :
* Compte
tenu de la fermeture de cette usine, que va-t-il advenir pour les milliers
d’enfants concernEs ?
* Quelle alternative la direction de BMS
propose-t-elle pour assurer la continuit de traitements pour ces milliers
d’enfants ?
Act Up-Paris exige :
*De BMS : qu’il renonce immdiatement
la fermeture de cette usine en France et qu’il rponde aux associations de lutte
contre le sida et UNITAID.
*Du gouvernement franais, qu’il condamne la
dcision de Bristol Myers Squibb de fermer cette usine. et qu’il mette en place,
enfin, un impt sur les bnfices de l’industrie pharmaceutique pour compenser
son cynisme et son absence d’thique.
fermeture de cette usine signifie que 4 000 7 000 enfants vont tre privEs de
leur traitement, la didanosine (ddI), en dosage 25 mg. Aucune communication du
laboratoire concernant cette dcision n’a t faite ce jour malgr les
communiqus des associations de lutte contre le sida2 et du principal bailleur
de traitements pdiatriques dans les pays en dveloppement UNITAID3. A l’heure
actuelle, et alors que l’usine ferme en ce mois de juin, aucune alternative n’a
t propose aprs l’arrt de cette production. La didanosine constitue pourtant
la dernire option thrapeutique pour les enfants sropositfVEs avant qu’ils et
elles ne dcdent.
Le march pdiatrique n’est pas assez rentable pour un
laboratoire pharmaceutique comme BMS, surtout lorsqu’il s’agit principalement
d’enfants vivant dans les pays en dveloppement. En effet, grce la prvention
de la transmission de la mre l’enfant (PTME), la naissance d’enfants
sropositifVEs dans les pays industrialiss a t trs fortement rduite,
presque radique. C’est donc dans les pays en dveloppement que naissent
aujourd’hui des enfants contaminEs la naissance, faute de PTME, inaccessible
beaucoup. Pour BMS, ces milliers d’enfants africainNEs, sud-amricainNEs ou
asiatiques ne constituent pas un march suffisamment juteux leur got, raison
qui semble justifier pour le laboratoire, ce choix criminel.
Act Up-Paris
somme les dirigeantEs de BMS de rpondre aux questions suivantes :
* Compte
tenu de la fermeture de cette usine, que va-t-il advenir pour les milliers
d’enfants concernEs ?
* Quelle alternative la direction de BMS
propose-t-elle pour assurer la continuit de traitements pour ces milliers
d’enfants ?
Act Up-Paris exige :
*De BMS : qu’il renonce immdiatement
la fermeture de cette usine en France et qu’il rponde aux associations de lutte
contre le sida et UNITAID.
*Du gouvernement franais, qu’il condamne la
dcision de Bristol Myers Squibb de fermer cette usine. et qu’il mette en place,
enfin, un impt sur les bnfices de l’industrie pharmaceutique pour compenser
son cynisme et son absence d’thique.
2- En 2008 lors de la Confrence internationale de Mexico, Act Up-Paris
interrompait un symposium de Bristol-Myers Squibb pour dnoncer sa dcision
d’arrter de commercialiser le Sustiva pdiatrique. Deux jours plus tard, Act
Up-Paris bloquait le stand du laboratoire sur le site de la confrence : http://www.actupparis.org/spip.php?article3487
et http://www.actupparis.org/spip.php?article3496
interrompait un symposium de Bristol-Myers Squibb pour dnoncer sa dcision
d’arrter de commercialiser le Sustiva pdiatrique. Deux jours plus tard, Act
Up-Paris bloquait le stand du laboratoire sur le site de la confrence : http://www.actupparis.org/spip.php?article3487
et http://www.actupparis.org/spip.php?article3496