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Lutte contre l’Hpatite C


MdM & AIDES


Paris, le 25 juin 2010

.COMMUNIQUE DE
PRESSE.

Lutte contre l’Hpatite C


AIDES et MdM demandent que les conclusions du
rapport de l’INSERM
concernant la rduction des risques chez les usagers de
drogues soient
dbattues publiquement et mises en ouvre au plus
vite

La lutte contre les addictions doit tre humaniste mais
aussi
pragmatique
Madame la Ministre de la Sant, Roselyne Bachelot
Libration, 15 Octobre
2008

Ce jeudi 24 juin a t prsente aux
associations le pr rapport
d’expertise collective INSERM concernant la
rduction des risques (RDR)
chez les usagers de drogues, qui sera remis la
semaine prochaine la
Ministre. Sur la base d’expertises scientifiques, ses
recommandations
prconisent la mise en place en urgence d’actions de
prvention
innovantes. Par exemple, des programmes d’ducation aux risques
lis
l’injection ou des Centres d’Injection Scuriss (CIS). Il
appartient
dsormais aux acteurs politiques de les mettre rapidement en
ouvre.


Recrudescence de l’hpatite C : le temps
presse.
Madame la Ministre de la Sant reconnaissait ds octobre 2008 la
gravit
de la situation, puisqu’elle dclarait: dsormais c’est le virus
de
l’hpatite C qui menace les usagers de drogues dans des proportions
que
vous connaissez tous. Je saurai prendre les mesures qui
s’imposent
aujourd’hui pour lutter contre le VHC. L’pidmie d’hpatite C
touche
massivement les usagers de drogue. Cet usage reste le principal mode
de
transmission du virus dans notre pays, qui reprsente chaque anne
plus
de 3000 nouvelles contaminations[1]. L’hpatite C, c’est
aujourd’hui
plus de 2600 dcs par an[2] et plus de 220 000 franais
infects, dont
43% ignorent tre porteurs du virus.

La rflexion
ne doit plus empcher l’action.
Depuis novembre 2006 et la cration de la
Commission Addictions ,
AIDES et MdM ne cessent de dnoncer l’ambigut de
l’attitude
gouvernementale. Rapports et expertises s’accumulent de
faon
concordante sans qu’aucune dcision politique concrte ne
vienne
entriner les conclusions de ces tudes[3]. Or La
Mission
Interministrielle de Lutte contre les Drogues et les
Toxicomanies
(MILDT) n’est pas trangre ces atermoiements, se refusant
prendre
en compte l’avis de la Commission Addictions.La MILDT n’a de cesse
de
saper tous les efforts dploys par la socit civile et les
autorits
de sant pour faire voluer le dbat national sur la prvention
lie
l’usage de drogues.


Nous demandons aujourd’hui que ce rapport soit
publi au plus vite et
que ses recommandations soient rapidement mises en
ouvre.

AIDES et Mdecins du Monde ont su apporter des solutions
pragmatiques et
efficaces la lutte contre le SIDA dans les annes 80 et 90
:
programmes d’change de seringues et centres de soins par la
mthadone
repris ensuite par les pouvoirs publics.
AIDES et MDM demandent
qu’il n’y ait pas d’entrave la mise en place de
projets tout aussi
innovants pour lutter contre l’pidmie d’Hpatite
virale C.


———————


[1]InVS, Surveillance nationale de
l’hpatite C partir des ples de
rfrence, Donnes pidmiologiques
2001-2007.


[2] ANRS et al., 03 05 2006


[3]Dtail et historique des tudes menes depuis
2005 sur l’valuation
des politiques de RDR auprs des usagers de drogues
dans la 2nde pice
jointe accompagnant ce
communiqu

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