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Loi de Scurit Intrieure : LES SEROPOS NE MORDENT PAS !!!




21 dcembre
2010


Communiqu de
presse


Loi de Scurit Intrieure : LES SEROPOS NE MORDENT PAS
!!!


 


Et a continue !


Aprs les trangers atteints
de maladie grave, on s’attaque aux personnes sropositives et aux liberts
individuelles ?


L’esprit de Nol a peu de
prises sur notre gouvernement. En effet, sur proposition du ministre de
l’intrieur, l’Assemble Nationale vient d’adopter l’article 37 octies de la loi
de scurit intrieure qui prvoit d’imposer  un dpistage du VIH toute
personne ayant commis sur un dpositaire de l’autorit publique des  
actes  susceptibles d’entraner sa contamination par une maladie virale
grave .


 


Du dpistage forc


Oui, car mme si le soignant
charg de cette tche  doit d’abord   s’efforcer d’obtenir le
consentement de l’intress (sic), l’intress qui refuse copera de 1 an de
prison et 15 000 euros d’amende ! Et enfin, la demande de la victime , le
procureur peut obtenir ce dpistage sans le consentement de l’intress .


 


On ne lgifre pas partir
de faits divers.


Ce qui fut autrefois un
principe rpublicain est depuis longtemps foul des 2 pieds – chausss de
rangers – par les ministres de l’intrieur successifs. Mais l, M. Brice
Hortefeux franchit une nouvelle tape. Verbatim des dbats l’Assemble
Nationale : J’ai reu il y a quelques mois, un courrier de l’pouse d’un
gendarme mordu par une personne peut-tre contamine. Je ne puis, bien sr, vous
communiquer les termes de la lettre mais si vous l’aviez eue entre les mains,
vous n’auriez pas pu ne pas vous poser la question.


 


Face de tels propos, on
aurait plus de risques de mourir de rire que d’une infection virale grave.


Les hommes et les femmes
vivant avec le VIH ne peuvent plus supporter d’tre constamment stigmatiss.


NOUS NE SOMMES PAS DES BOMBES VIRALES ! Nous ne
reprsentons aucun danger pour la socit ! Mais force de prendre des coups,
nous allons finir par montrer les dents. 


 


Enfin, pour rpondre au
souci de M. Brice Hortefeux, que les conjointes des policiers et des gendarmes
se rassurent, nous ne mordons pas les dpositaires de  l’ordre public, sauf
avec leur consentement  et – faut-il le rappeler ? – le VIH  ne
s’attrape pas comme a.


 


Rappelons une nouvelle fois
que pour qu’une transmission du VIH ait lieu entre un citoyen et un reprsentant
de la force publique il faut : des rapports sexuels, un change de seringues
lors d’usage de drogue, ou bien lors d’une transmission verticale (c’est–dire
lors de  la grossesse, de l’accouchement ou de l’allaitement).


Nanmoins, l’on sait
parfaitement comment viter de telles transmissions et nos associations sont
la disposition des forces de l’ordre pour leur expliquer les moyens efficaces de
prvention de la transmission du VIH.


 



Association
AIDES
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