Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose

Communiqu 25 Janvier 2011

 Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque
chose 

Choqus et abasourdis.
La publication ce
matin d’un simulacre de scoop sur la prsume mauvaise gestion de AIDES, la
Une du Parisien, est un coup trs dur port tous nos militants, et la lutte
contre le sida toute entire. Cette enqute, qui n’a de sensationnel que le
titre, est largement contestable en de nombreux points, sur la mthode comme sur
le fond. C’est un vritable florilge de contre-vrits, alignant ple-mle
chiffres choc et assertions douteuses, tous dmontables point par point, ou
dtachs de leur contexte et dpourvus de la moindre analyse de fond.

La mthode d’abord, est pour le moins
malhonnte :
aprs plus de trois mois d’  enqutes , le Parisien n’a daign
contacter notre structure qu’hier 24 janvier aprs-midi, soit quelques heures
avant le bouclage de ce brlot. Pourtant, le journal n’a pas hsit solliciter
de longue date certains salaris historiquement en conflit avec l’association
pour accrditer leur argumentaire. Autant dire que les arguments de AIDES
intressaient bien peu l’auteur de ce papier, dj totalement orient charge
contre l’association.

Pour le fond, les lments annoncs comme
 confidentiels  ne sont pour l’essentiel qu’une reprise tronque et
dvoye d’lments prsents dans les rapports publics de l’association, donc
soumis la plus totale transparence. Quel scoop ! Plusieurs rapports
rcents mens par des cabinets indpendants ont d’ailleurs soulign la
transparence et la gestion exemplaire de l’association. Le rapport de la Cour
des Comptes notamment, sur lequel s’appuierait cet article, fait un bilan
rsolument positif de la manire dont AIDES est gre. Qui peut croire
galement, alors que AIDES vient d’tre audite par la Direction Gnrale de la
Sant, que les rapporteurs de cet audit soient passs ct de ce qui est
annonc comme un scandale digne des heures les plus sombres de l’ARC ? Mais
videmment, il faut lire les rapports dans leur intgralit, ce que l’auteur de
cette enqute ne s’est pas donn la peine de faire.

Tout dans ce papier n’est
qu’approximatif ou instrumentalis, bien loin d’une enqute
journalistique digne de ce nom : montant des frais de fonctionnement,
 avantages en nature  du prsident d’honneur de l’association,
 malaise gnralis  des salaris, salaires de la direction
 qui laissent perplexe , tout cela n’est qu’cran de fume, et nous
comptons bien revenir sur chacun de ces points, dans un droit de rponse qui ne
se fera pas attendre.

En attendant, le mal est
fait.
 Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ,
disait Francis Bacon. C’est toute la crdibilit d’une association historique et
intgre qui est foule du pied par cette enqute. C’est une insulte faite nos
militants, nos donateurs, et au travail considrable men par AIDES depuis
plus de 25 ans dans la lutte contre le sida.

AIDES est profondment indigne,
meurtrie par ces allgations dtournes, mensongres, et tudie prsent toutes
les voies possibles, y compris lgales, pour contester point par point les
lments de cette prtendue enqute. Nous comptons au plus vite teindre
ce feu de paille qui ruine notre image et nos actions au quotidien. Car mme si
nous parvenons contredire chacune de ces accusations, rapports et lments de
preuve l’appui, d’aucuns diront encore qu’  il n’y a pas de
fume sans feu .

AIDES
14, rue Scandicci – Tour Essor, 93508 Pantin