Dans un premier temps il apparaît en effet que la demoiselle, qui annonçait sur son blog avoir la double nationalité syrienne et américaine, soit en fait inconnue des services de l’ambassade américaine.
Ensuite, depuis l’ébruitement de l’affaire, il s’avère que la photo qui a été diffusée comme étant la sienne serait en fait un fake. Entre temps, une londonienne a en effet pris contact avec« The Guardian », pour lui annoncer qu’il s’agissait de sa propre photo, vraisemblablement récupérée sur son compte facebook.
On remarque également le caractère inssaisissable et mystérieux de l’auteure-blogueuse syrienne. Selon GayMiddleEast, blog de référence en matière d’actualité LGBT au Moyen-Orient, personne ne semble avoir jamais vraiment rencontrée Amina Arraf en chair et en os. Même Sandra Bagaria, qu’on a vite assimilé à sa petite amie, a fini par révéler qu’elle n’avait eu avec elle qu’une relation à base d’échanges de mails depuis Janvier. Le blog GayMiddleEast rapporte également que la blogueuse aurait plusieurs fois posé des lapins à des journalistes qui souhaitaient l’interviewer …
D’après « The Guardian », qui rappelle qu’au Moyen-Orient les blogueurs sont obligés de mettre au point des stratégies sophistiquées pour cacher leur véritable identité, ces éléments ne discréditent pas pour autant le blog de la jeune femme syrienne.
Les mouvements de soutien en faveur de la libération d’Amina Arraf restent déterminés, via notamment facebook et Twitter.
Leurs initiateurs expliquent :« Nous pensons qu’il est possible que l’auteure du blog soit effectivement en détention, peut-on y lire ce matin. Auquel cas, il est important de continuer à la soutenir. De nombreuses personnes en Syrie sont forcées d’utiliser des identités alternatives pour se protéger. »