Des Chiens de Mike Nietomertz est
le roman d’une jeunesse happée par la vie, qui se débat avec ses fantasmes
d’amour et ses rêves de gloire avec une vérité troublante, mais c’est aussi le
roman du rappel brutal de la vie qui n’oublie jamais ses âmes perdues.
le roman d’une jeunesse happée par la vie, qui se débat avec ses fantasmes
d’amour et ses rêves de gloire avec une vérité troublante, mais c’est aussi le
roman du rappel brutal de la vie qui n’oublie jamais ses âmes perdues.
« Des Chiens » est un instant de trois vies
saisies sur le vif qui vous émouvra pour la tendresse et la violence qui s’en
dégagent, pour les espoirs et la tristesse qui l’habitent, parce qu’on est tous
un peu rêveur, un peu désabusé et un peu lâche.
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saisies sur le vif qui vous émouvra pour la tendresse et la violence qui s’en
dégagent, pour les espoirs et la tristesse qui l’habitent, parce qu’on est tous
un peu rêveur, un peu désabusé et un peu lâche.
EXTRAIT:
« – C’est tellement facile pour les
gays, chuchotent entre eux deux hommes dans mon dos. » Et quand je me
retourne « Non mais c’est vrai, ils peuvent coucher quand ils veulent, n’importe
quand, n’importe où et avec n’importe qui… » À celui qui parle, je
demande » Comme des chiens ? » Devant son air ahuri, je poursuis « Non
c’est vrai, les chiens se reniflent le cul avant de baiser entre eux. Nous, les
pédés, on ne se renifle pas forcément le cul avant. » Il hoquète, un rire gras un
peu forcé, son verre de champagne à bas prix à la main. Il le porte à sa
bouche. » – Remarquez, je poursuis, les chiens ne se reniflent le cul que
pour être sûr que c’est une chienne, nous on sait tout de suite quand on a
affaire à une chienne. On a juste du mal à savoir quand on a affaire à un chien,
mais c’est pareil pour tout le monde, non ? «
gays, chuchotent entre eux deux hommes dans mon dos. » Et quand je me
retourne « Non mais c’est vrai, ils peuvent coucher quand ils veulent, n’importe
quand, n’importe où et avec n’importe qui… » À celui qui parle, je
demande » Comme des chiens ? » Devant son air ahuri, je poursuis « Non
c’est vrai, les chiens se reniflent le cul avant de baiser entre eux. Nous, les
pédés, on ne se renifle pas forcément le cul avant. » Il hoquète, un rire gras un
peu forcé, son verre de champagne à bas prix à la main. Il le porte à sa
bouche. » – Remarquez, je poursuis, les chiens ne se reniflent le cul que
pour être sûr que c’est une chienne, nous on sait tout de suite quand on a
affaire à une chienne. On a juste du mal à savoir quand on a affaire à un chien,
mais c’est pareil pour tout le monde, non ? «