Le gouvernement du Malawi a fait savoir Jeudi 8 Décembre
qu’il comptait ré-étudier les lois condamnant l’homosexualité sur son
territoire.
qu’il comptait ré-étudier les lois condamnant l’homosexualité sur son
territoire.
« Compte tenu des sentiments du public et
en réponse à l’opinion publique au sujet de certaines lois, le gouvernement
souhaite annoncer à la nation du Malawi qu’il soumet les lois concernées à la
Commission des lois pour examen », a ainsi indiqué Ephraim Chiume,
le ministre de la Justice et des Affaires constitutionnelles dans un communiqué.
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en réponse à l’opinion publique au sujet de certaines lois, le gouvernement
souhaite annoncer à la nation du Malawi qu’il soumet les lois concernées à la
Commission des lois pour examen », a ainsi indiqué Ephraim Chiume,
le ministre de la Justice et des Affaires constitutionnelles dans un communiqué.
L’homosexualité est aujourd’hui encore
désignée par le code pénal de ce pays d’Afrique comme une « pratique
indécente et un acte contre nature », tandis que la sodomie y est passible
d’une peine de 14 ans d’emprisonnement.
désignée par le code pénal de ce pays d’Afrique comme une « pratique
indécente et un acte contre nature », tandis que la sodomie y est passible
d’une peine de 14 ans d’emprisonnement.
La situation pourrait changer sous la
pression des pays donateurs, l’annonce d’ Ephraim Chiume étant en effet
intervenue à peine deux jours après que le président Barack Obama ait
appelé à mettre la discrimination contre les homosexuels au cour de la
diplomatie américaine, sans néanmoins aller jusqu’à menacer ces derniers d’une
supression de leurs aides financières, comme n’a pas hésité à le faire le
premier ministre britannique David Cameron. D’autres lois relatives à
la liberté de la presse, à l’interdiction aux citoyens de poursuivre l’état, ou
permettant à la police de faire des perquisitions sans mandant, seront également
ré-examinées …
pression des pays donateurs, l’annonce d’ Ephraim Chiume étant en effet
intervenue à peine deux jours après que le président Barack Obama ait
appelé à mettre la discrimination contre les homosexuels au cour de la
diplomatie américaine, sans néanmoins aller jusqu’à menacer ces derniers d’une
supression de leurs aides financières, comme n’a pas hésité à le faire le
premier ministre britannique David Cameron. D’autres lois relatives à
la liberté de la presse, à l’interdiction aux citoyens de poursuivre l’état, ou
permettant à la police de faire des perquisitions sans mandant, seront également
ré-examinées …