Le 1er Mars dernier, l’italie perdait un de ses monstres sacrés en la personne de Lucio Dalla, poète, chanteur emblématique et incroyable auteur compositeur du célèbre Caruso, classique des classiques.
La perte soudaine de ce grand artiste, des suites d’un infarctus à 68 ans , a plongé le pays dans un profond désarroi mais a aussi donné naissance à une polémique suite au »outing » posthume de celui-ci, réalisé par les médias, qui l’ont présenté comme »un gay qui ne se cachait pas », mais aussi au fait que l’Eglise ait bien voulu célébré ses funérailles malgré une homosexualité qu’elle condamne…
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»L’Église savait très bien que Lucio était homosexuel et elle n’a accepté de célébrer des obsèques religieuses que parce qu’il n’avait pas fait de coming out et parce qu’il était célèbre », a ainsi déclaré le militant LGBT Franco Grillini avant d’estimer qu’il s’agit là d’un »chef-d’oeuvre d’hypocrisie ! Un homosexuel moins fameux mais qui aurait vécu au grand jour sa vie amoureuse n’aurait pas eu droit à une cérémonie religieuse. »
Tout cela relevait plus du secret de polichinelle, tout le monde sachant que Lucio Dalla vivait avec son compagnon Marco Alemanno depuis plus de 10 ans à Bologne, mais qu’il n’avait pas estimé – certains diront »eu le courage » – de devoir faire son coming-out, ce qui lui a valu, notamment sur les blogs et réseaux sociaux d’être accusé par les gay italiens, de n’avoir »jamais rien dit contre l’homophobie d’origine cléricale qui empoisonne son pays et qui pas une fois ne s’est positionné en faveur des droits piétinés ».
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