Il ne s’agit pas d’une histoire belge et pourtant …
»Alex et la vie d’après », une bande-dessinée choisie comme support de sensibilisation à la question des maladies sexuellement transmissibles parce qu’elle raconte le parcours d’un homosexuel séropositif, a été distribuée dans une école de Gosselies, près de Charleroi en Belgique, à des élèves de 13 ans.
A priori rien de choquant mais l’utilisation d’un tel ouvrage (signé Thierry Robberecht pour le scénario et Fabrice Neaud pour les textes) en temps que support éducatif s’est très vite révélée une fausse bonne idée.
Les parents ont en effet tout simplement changé de couleur lorsqu’ils ont découvert que ce que leur chérubin avait ramené de l’école comportait ni plus ni moins que des scènes de sodomie. Rien d’étonnant pour l’association Ex-Aequo, initiatrice du projet: Le document est tout sauf adapté aux jeunes enfants, ila été pensé pour un large public adulte et nécessite un vrai background. Elle a par ailleurs précisé qu’elle n’avait nullement été consulté avant que la bourde ne soit commise.
Devant rendre des comptes sur ce qui s’était passé, le Planning familial Infor Famille Charleroi, en charge de la distribution de l’ouvrage s’est péniblement excusé, avouant qu’il n’avait pas été scrupuleusement validé comme il aurait dû l’être: »On a voulu apporter une séance d’information et en aucun cas heurter la sensibilité des élèves » Le planning précise que le centre de documentation qui leur a fourni la BD, leur avait bien stipulé qu’elle était adaptée à des élèves du 1er degrés.
