Dans la métropole de Marikina aux Philippines, 6 lycéens âgés de 16 à 17 ans se sont vus privés de remise de diplôme après le téléchargement sur facebook de photos d’eux-mêmes en uniforme scolaire en train de s’embrasser.
Alors qu’ils devaient recevoir leur précieux sésame pour la suite de leurs études ce Vendredi 30 Mars à l’Académie de l’Enfant Jésus de la métropole, le directeur de l’établissement Pierre Mallonga les a prévenu qu’ils pourraient assister à la cérémonie de fin d’année, participer à ses étapes rituels telles qu’une marche et une série de prières, mais que leur accès au pupitre, moment le plus palpitant pour lequel ils ont chacun travaillé dur durant quatre années, leur serait bloqué.
En fait l’octroi du document officiel est bloqué de façon temporaire, les jeunes hommes en restent titulaires mais celui-ci leur sera semble-t-il remis au bon-vouloir des responsables de l’établissement, qui estiment sanctionner un comportement qui lui est préjudiciable, et rappellent qu’en s’inscrivant aux cours les étudiants ont la stricte obligation de s’abstenir de »toute conduite intra ou extra muros, qui puisse les discréditer, discréditer leur famille ou l’établissement ».
Malgré les insistances des lycéens qui ont qualifié les clichés de simple jeu sans importance, la direction de l’Académie religieuse a maintenu la rude punition.
Désemparée la mère d’un des garçons a appelé à l’aide via les ondes de la radio locale Radyo Inquirer, expliquant que si ceux-ci n’ont pas été privés à vie de leur diplôme considéré comme »sacré » et que cela ne les empêchait pas de s’inscrire dans l’université de leur choix, la remise du document pourrait tout de même intervenir que d’ici deux, quatre, voire même huit ans.
La même rigueur implacable de la part d’un lycée religieux a pu être encore cobstatée il y a quelques jours dans la ville de Cebu, où cinq étudiantes ont également été privées de diplômes après qu’elles aient posté des photos d’elles en bikini sur le même réseau social
En outre le tribunal régional de première instance la ville a sanctionné l’établissement pour et lui a finalement ordonné de remettre leurs diplômes aux jeunes filles.