Quoi de mieux que de conclure une semaine chargée et éprouvante dans un endroit inattendu donnant sur un panorama imprenable de Paris, en tête à tête avec The Young Professionals, LE nouveau duo electro prometteur du moment? Le chanteur ouvertement gay Ivri Lider 37 ans et son comparse Johnny Goldstein 20 ans, faisaient il y a quelques jours une escale promo à Paris et rencontraient les médias dans un QG provisoire d’exception, au 26ème étage de la tour Montparnasse et je ne pouvais donc pas laisser passer l’occasion de les rencontrer. L’endroit est classe, design, imposant, animé, en plein quartier d’affaires, baigné de lumière, bref complètement à leur image. Arrivé sur les lieux, c’est avec plaisir que je découvre l’ambiance détendue, chaleureuse et souriante de la team T.Y.P., pendant que dans un bureau aus paroies vitrées, les deux hommes répondent consciensieusement aux questions d’un journaliste. Je patiente sagement en compagnie de l’attachée de presse et voit le danseur performer Uriel – celui qu’on voit évoluer en compinaison rose dans le clip de D.I.S.C.O. venir vers moi en souriant tout en me proposant quelque chose à boire. Pendant que j’hallucine en constatant l’aisance avec laquelle il déambule sur ses talons aiguilles de 10cm, Il me
présente ses poings fermés et me demande de choisir entre le gauche et le droit. Je lui montre le gauche qu’il ouvre sur un badge noir T.Y.P. qu’il m’offre. Et puis finalement il me lance: »mais les blancs sont mieux » et me donne aussi celui qu’il avait dans l’autre main… »Tu as intérêt à les porter en toutes occasions hein ! » me lance-t-il en riant… Le bureau s’ouvre et après quelques minutes je peux prendre place face à mes interlocuteurs qui se révéleront passionnés et très à l’écoute. L’interview peut commencer…
Tof: Bonjour les garçons, très content de vous voir pour cette entrevue, je trouve votre projet très excitant dans le sens où votre formation me rappelle certains groupes très créatifs des années 80 la plupart du temps composés par des jeunes qui se sont rencontrés dans des écoles d’Art… En même temps vous avez un côté résolument moderne et vous semblez être en mesure d’apporter tellement plus… Je me demande si vous n’êtes pas tout simplement le premier « Geek Band »…
Ivri & Johnny: Wahoo vraiment merci! « Geek Band » on aime beaucoup… C’est vrai qu’on communique beaucoup via Internet et les réseaux sociaux. Ca nous permet de partager plus avec les fans, d’éditer un fanzine par exemple!
Tof: En même temps le mot « Geek » a peut-être une connotation péjorative. Ca sous-entend que vous êtes tout le temps collés à votre écran et que vous n’êtes pas dans la vraie vie…
Ivri: Ha, Ha, Ha!!! Nooooon nous sommes complètement acteurs de notre vie… Tout ceux qui viennent à nos shows te diront même que nous donnons un coup de pied à la vie!
Tof: Ok, Johnny tu es producteur, mais aussi un véritable dj prodige qui a commencé à mixer à 9 ans, Ivri tu as sorti déjà 5 albums solo en Israël, tu as écrit des musiques de films ou pour des spectacles de danse contemporaine, tu fais partie d’un classement des 10 personnalités les plus influentes d’Israël… Alors finalement quel besoin aviez-vous de monter ce groupe à deux?
Ivri: Dans un premier temps c’est Johnny qui m’a contacté il y a quatre ans pour que je participe en tant que chanteur à un album solo qu’il produisait et sur lequel figuraient de nombreux chanteurs connus. A l’époque j’ai dû malheureusement décliner son invitation car j’étais déjà très impliqué dans un autre projet. Néanmoins j’aimais beaucoup son travail et je lui ai demandé de me rappeler plus tard, ce qu’il a fait un an après, alors qu’il finissait son album. Il m’a alors envoyé quelques titres, et j’ai dit »Wahoo, c’est vraiment très bon! Il faut que j’écrive quelque chose… ». Je lui ai envoyé ma participation. Il a aimé, m’a envoyé autre chose en retour, puis moi, puis lui, et ainsi de suite… De fil en aiguille on a travaillé comme ça sans se prendre la tête, sans parler de monter un groupe ou un quelconque projet. On était juste deux musiciens qui aimaient travailler ensemble, qui sentaient que quelque chose de bon était en train de se produire, et qui en plus s’entendaient hyper bien. Il y avait quelque chose de particulièrement stimulant dans cette situation parce qu’en êtant deux on s’enrichissait mutuellement, on exprimait quelque chose de nouveau. Lorsque tu travailles seul tu peux être satisfait de ton propre travail, mais tu veux toujours faire plus, être davantage dans l’expérimentation, essayer de nouvelles choses. Sur ce plan le travail à deux est bien plus intéressant, on arrive mieux à faire quelque chose qui soit un peu différent. La singularité du son T.Y.P. n’aurait pas été possible si celui-ci était juste le fruit d’un travail individuel.
Johnny: C’est tout à fait ça! Notre collaboration a fait naître quelque chose que nous n’aurions pas pu produire séparément.
Ivri: Nous avons ainsi travaillé pendant à peu près un an sans intention particulière, en êtant seulement guidés par une direction musicale, sans objectif commercial ni préoccupation »Business ». On était juste motivés par le fun. C’est seulement après cette période qu’on a a réalisé que mine de rien on avait créé beaucoup de chansons qui nous plaisaient et qu’il était temps de penser à en faire quelque chose! On souhaitait tout simplement partager tout ça avec le public! C’est comme ça que le concept de T.Y.P. est né… mais à condition que ce soit un groupe différent…
Tof: Différent en quoi ?
Ivri: On sentait que la musique est perçue différemment. Aujourd’hui elle a aussi beaucoup à voir avec la scène, l’image et la vidéo. Elle est connectée à des tas de modes d’expression et de créativité et c’est dans cette idée qu’on a créé The Young Professionals. Le groupe n’est pas juste composé de deux musiciens. mais aussi d’ un web designer, un graphic designer, un danseur, un manager. Même ce qui est habituellement compris dans la sphère »Business » fait partie intégrante du concept de The Young Professionals.
Tof: Et pourquoi avoir choisi ce nom?
Ivri: A la base il s’agit du nom de la première chanson que nous avons écrite ensemble, mais ce n’est pas pour cette raison que nous l’avons choisie comme nom de groupe mais parce qu’on sentait qu’il y avait un tout un thème à développer autour de cela. C’est un sujet qui peut englober le monde du travail mais aussi décrire tout le reste, ça parle précisément de ce que nous sommes, c’est à dire nos vies, nos vies en tant que jeunes travailleurs vivant dans des grandes métropoles. Aussi bien Tel Aviv que Paris, Berlin, New-York ou Londres, toutes ces villes d’Occident dont les valeurs sont l’argent et la carrière. Ces villes vibrent au rythme de nos existences, des technologies, de l’amour, des relations, des extravagances, tout cela donne l’idée d’un certain mode de vie. Cela ressemblent clairement à ce que nous sommes et ce que nous faisons, en tant que membre de ce groupe. Mais on se sent aussi comme des spectateurs et on se dit »Ok, on aime cette vie, on en fait partie, mais on a aussi un certain recul sur elle ». C’est comme si elle nous tuait tout en nous étant bénéfique… Tu sais la plupart des mots on un double sens et on adore ça… Au premier abord tu nous vois en costume d’hommes d’affaire, mais en arrière plan il y a plein d’autres personnages, nos alter ego cachés dans nos subconscients, leurs extravagances etc… C’est l’idée que toute chose à plusieurs aspects, que rien n’est jamais comme il a l’air d’être. Personne n’est jamais conforme à l’image qu’il renvoie…
Tof: Avec votre style musical electro parfois assez binaire et votre attitude assez robotique sur scène et dans vos clips, votre image très »art moderne », on est tenté de se dire que vous êtes un peu les nouveaux Kraftwerk …
Ivri & Johnny: Whoooo merci! Quel compliment! On les adooore!
Ivri: Oui c’est un de nos groupes préférés et définitivement une de nos grosses influences. Je les écoutais déjà quand j’avais dix ans!
Tof: Et puis à mon sens vous réussissez définitivement à montrer qu’il peut y avoir du sentiment et de l’humanité dans la musique électro…
Ivri: Oh oui, tout à fait! On est convaincus que la musique de club et ce qu’on appelle la dance music ne doivent pas être vides et stupides. Au contraire on tient à ce qu’elle soit intelligente, pleine d’émotion, les mots utilisés ne doivent pas être creux et placés au hasard, ils doivent avoir une vraie signification, une influence. Que ce soit de la dance ou de l’electro pour nous c’est le même topo. Pour nous l’ordinateur fait office de piano, c’est la même chose. Que tu joues de l’un ou de l’autre ça ne fait aucune différence en ce qui concerne le niveau d’émotion délivré.
Tof: Votre album semble construit en deux parties: Une Face A, avec des titres plutôt calmes, »sérieux », voire »straight », et une Face B, plus festive »déjantée », voire »gay ». On imagine que la face A a été majoritairement écrite par Ivri, le chanteur, et que la face B est plutôt signée Johnny, le dj…
Ivri: Hmmmm en fait, non pas du tout. C’est une idée que nous avons mis sur pieds de manière collégiale. Nous voulions tous les deux faire quelque chose de très émotionnel, de très écrit car nous aimons les chansons et nous aimons qu’elles aient un sens profond, qu’elles touchent l’auditeur d’un point de vue émotionnel, mais on adore aussi la dance et la musique de discothèque. Nous ne voulions pas dissocier les deux et c’est pour ça qu’on a voulu vraiment faire un album basé sur le déroulement d’une journée. Le disque ne parle pas juste d’un sentiment, il traite aussi bien le matin que l’aprés-midi et la nuit. En 24 heures on passe par toutes sortes de feelings, repos travail et clubbing…
Tof: Ok mais comment travaillez-vous ensemble? Comment naît une chanson?
Ivri: Tu sais la première année nous ne sommes concrètement rencontrés que quatre fois [Rires]
Johnny: Oui je lui envoyais un beat via Dropbox et il me renvoyait en enregistrement en retour…
Ivri: Johnny était à New-York, moi dans mon studio à Tel Aviv, mais tu sais aujourd’hui c’est très rapide et avec internet ça se passe vraiment comme si on se trouvait tous les deux dans la même pièce. Au final on a écrit beaucoup de titres comme ça.
Johnny: La plupart du temps une chanson part de ce qu’amène l’un d’entre nous et puis nous la finissons ensemble.
Ivri: Aujourd’hui on est voisins donc on travaille beaucoup plus souvent dans le même studio. Mais c’est une expérience très plaisante, pas du tout comme si nous allions au turbin… C’est moi qui écrit les textes la plupart du temps mais en général je le fais en studio. Si Johnny se trouve dans les parages il vient automatiquement se greffer au processus de création, ce qui fait que c’est vraiment un travail de collaboration, avec des influences très mélangées. Je peux influencér le beat, Johnny peut influencer la mélodie, moi les harmonies etc…
Tof: Ce sont des textes autobiographiques ou plutôt de la fiction?
Ivri: [Perplexe] Hmmmm… Je pense qu’on s’inspire principalement de ce qui est arrivé dans la vraie vie. Mais pas exclusivement! Tu sais quand tu écris une chanson ça peut parler de quelque chose qui arrive, quelque chose que tu penses voir arriver…
Ivri & Johnny: [En choeur] Quelque chose que tu veux voir arriver… [Rires]
Ivri: … des fantasmes ou quelque chose que tu souhaites voir arriver… Ca peut être tout ça. La plupart du temps je parle quand même des expériences de la vie, pas forcément dans les petits détails par contre.
Johnny: La vérité, c’est ce qui fonctionne toujours le mieux.
Ivri: Oui quand tu chantes un texte qui te touches directement c’est toujours plus fort.
Tof: Dites-moi donc cette chanson intitulé »Fuck Off Berlin », une de mes favorites, c’est plutôt une chanson de haine ou d’amour?
Ivri: [Rire] Haha! C’est une LOVE song et exclusivement une LOVE song… Berlin est une ville qu’on adore vraiment et où on adore aller dès que c’est possible. Une ville très excitante même si elle peut ausi être impitoyable et qu’on peut y souffrir pas mal. La plupart du temps c’est un endroit vibrant qui te fait réfléchir. En fait je me balladais dans ses rues et on a poussé une porte sans trop savoir ce qui se trouverait derrière. Je me suis retrouvé dans un bar très cool et il y avait des tee-shirts un peu partout qui disaient »Fuck-Off Berlin ». Donc j’en ai acheté un et j’ai écrit la chanson! [Rire]
Tof: Aujourd’hui Tel Aviv est la ville d’Israël où on est le plus à l’aise lorsqu’on est gay?
Ivri: C’est ce que tout le monde dit oui! [Rire] Non il y a d’autres endroits en Israël… C’est vrai que Tel Aviv est plutôt libéral et open, mais si tu es gay tu n’es pas obligé d’aller obligatoirement dans cette ville. Tout le monde n’est pas d’accord sur ce point mais la plupart des villes qui se trouvent directement autour sont assez ouvertes d’esprit également.
Tof: Vous avez offert une superbe performance très arty et visuelle pour l’ouverture du musée d’Art Moderne de Tel Aviv. Racontez-moi comment cet incroyable projet s’est-il échaffaudé?
Ivri: Merci! L’un des défis de T.Y.P. est de combiner plusieurs univers.
Johnny: Plusieurs arts!
Ivri: Oui plusieurs arts. On aime beaucoup le contraste entre faire du trash dans des live shows à 2h du matin en discothèque, et plus tôt dans la soirée assurer l’ouverture d’un musée avec une performance très arty en utilisant des nouvelles technologies… On a sauté au plafond quand le musée d’Art moderne de Tel Aviv nous a choisis. C’est vraiment un bâtiment incroyable.
Johnny: Oui l’idée était de faire tout un show avec le bâtiment comme star principale… Du coup notre musique et notre vidéo étaient directement connectées à lui.
Ivri: Travailler à un tel niveau avec cette superbe projection en vidéo mapping, c’était vraiment un événément très spécial pour nous. C’est un projet auquel beaucoup rêveraient de participer…
Tof: Est-ce que c’était un happening exceptionnel ou cherchez-vous constamment de nouveaux artistes pour des collaborations?
Ivri: Oui oui on est tout le temps à l’affût d’artistes avec qui travailler pour proposer quelque chose d’innovant, quelque chose de spécial pour une date spéciale. On aime bien les challenges qui cultivent la créativité, comme se retrouver devant un bâtiment et se dire »Ok, qu’est-ce que c’est qu’on va lui faire dire? Comment veut-on le faire percevoir par le public? » travailler avec des designers, des artistes vidéo on est vraiment demandeurs!
Tof: Dans les années 80 certains groupes qui donnaient une importance aux vidéo-clips voyaient automatiquement leur crédibilité de musicien rabaissée. Qu’en pensez-vous, vous qui êtes aujourd’hui un peu dans la même position, et qui mettez en plus d’autres expressions artistiques en avant?
Ivri: C’est vrai… Je pense qu’aujourd’hui la musique davantage quelque chose qui se regarde, qui se voit, que quelque chose qu’on écoute. La partie visuelle est aussi importante que la partie musicale.
Johnny: Oui maintenant la musique se regarde avant tout sur youtube…
Ivri: On dit: »Whaaaa j’ai vu la nouvelle chanson de Lady Gaga » aussi par exemple. Je trouve ça cool! Il ne faut pas être conservateur, c’est juste un autre media que l’artiste travaille. Qu’est-ce qu’une chanson à la base à part le fait de vouloir partager une expérience. »J’ai réléchi sur tel sujet et je veux te le faire partager, je veux te connecter. maintenant que j’ai écrit le texte je veux que tu le comprennes dans ton monde, à ta façon » Du coup créer une vidéo donne plus d’impact à la chanson. On va bien plus loin… Prendre un truc auquel on pense et lui donner de la substance je trouve ça beau et si nous le pouvions nous mettrions chacune de nos chansons en vidéo! Absolument tous les aspects visuels sont importants pour nous, ils sont là pour décrire nos chansons… C’est juste une autre part de ce gâteau. L’idée selon laquelle un musicien qui met l’expression visuelle en avant est moins »valable » qu’un musicien chevronné, je pense que c’est tout à fait dépassé.
Tof: Pour votre performance au musée d’Art Moderne de Tel Aviv vous interprétiez une ballade intitulée POP, très touchante… De quoi s’agit-il?
Ivri: Oh, c’est P.O.P. (Pi O Pi), qui veut dire »Princes Of Penn ». Penn est le nom d’une université aux Etats-Unis… Prince Of Penn est ausi le surnom que j’ai donné à quelqu’un. C’est à la fois une chanson qui parle de deux personnes mais aussi l’histoire de quelqu’un qui se retrouve dans une ville étrangère avec toutes les nouvelles expériences que ça entraînent, et le risque de s’y perdre, de pouvoir y faire tout et n’importe quoi parce qu’on y est pas connu.
Tof: Votre chanson D.I.S.C.O. reprend un sample d’Ottawan… Vous saviez que ce groupe était français?
Ivri: Oui oui j’ai eu leur vinyl lorsque j’avais 6 ans. C’était en français et à l’époque je croyais même qu’ils disaient D.A.S.C.O.!
Johnny: C’est d’ailleurs la version française qui est samplée sur notre chanson!
Ivri: On connait et on apprécie pas mal de musiciens français: Par exemple on suit beaucoup le parcours de Phoenix depuis leurs débuts, Justice et Daft Punk aussi bien sûr…
Tof: Vous venez de livrer votre version très réussie du titre »Video Games » de Lana Del Rey. Comment avez-vous choisi ce titre?
Ivri: Nous avons découvert cette chanson il y a environ un an sur youtube. A l’époque ce n’était pas encore un gros hit. En suite on a vu que le clip avait atteint plus de 300 000 vues en un temps record. Dès qu’on l’a entendu on est devenus fou de ce titre et on s’est dit qu’elle était tellement spéciale, tout comme la vidéo et l’artiste qu’on adore. Mais on s’est dit qu’on l’aimait de la manière dont c’était fait mais qu’on savait aussi ce qu’on aimerait en faire. On voulait quelque chose de plus electro rock, énergique et on a immédiatement ressenti tout ça avant que ça marche pour elle. Quand le titre a explosé on a vraiment été ravis!
Tof: Dans votre biographie vous dites que vous avez créé le groupe pour faire quelque chose de nouveau basé sur de l’ancien. Ca veut dire que la musique a fini d’évoluer et qu’on est obligé de puiser dans le passé pour faire du neuf?
Ivri: C’est une bonne question sur l’Art en général… Au début du siècle, les artistes essayaient à tout prix de faire quelque chose d’inédits. Ils disaient »Fuck le passé » et s’efforçaient de créer quelque chose de vraiment nouveau. Je ne suis pas sûr que ce soit encore le cas. C’est devenu de plus en plus difficile de faire quelque chose de nouveau, enfin nouveau ce n’est pas le terme, mais plutôt »basé sur quelque chose d’autre ». Nous avons un énorme respect pour ce qui nous a précédé et pour les artistes que nous aimons, mais nous voyons les oeuvres passées comme quelque chose que nous pouvons utiliser. Le fait que nous ayons pris le refrain de D.I.S.C.O. pour écrire une chanson totalement différente, tout en changeant la signifiquation du mot Disco – dans l’original Disco est un rythme alors que dans notre version Disco est une personne – Ca change tout! La nouvelle musique sera une combinaison entre des anciens éléments et des nouveaux, mais nous sommes très respectueux de nos ainés et nous apprenons beaucoup de leur musique.
Merci de m’avoir accordé cet entretien trés cool dans ce cadre inoubliable. On attend avec impatience vos premières dates de concert pour aller applaudir vos performances hors du commun. Pour l’heure les plus chanceux auront droit à un avant-goût lors d’un concert prvé avec So’Music le Jeudi 26 Avril. T.Y.P. risque de devenir très grand… On vous soutient et on garde un oeil sur vous et l’actualité qui s’annonce!
EN SAVOIR PLUS: http://www.typband.com/
VIDEO PLUS: D.I.S.C.O
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Inauguration du musée de Tel Aviv