En 1982, on dépénalisait l’homosexualité. En 1999, on votait le pacs. En 2012, François Hollande assurait, avec l’engagement 31: »J’ouvrirai le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels ». Devant cette promesse, de nombreuses questions restent en suspens et divisent les Français.
Quelle place accorde-t-on au triangle rose dans la mémoire collective? Quel impact a le bareback sur l’épidémie de sida? Pourquoi le Marais n’est plus ce qu’il était et Grindr installé sur plus de trois millions de mobiles? Pourquoi le don du sang n’est-il pas un droit et le pink washing la nouvelle marotte des entreprises pour se racheter une conscience? Le lever de Bible de Christine Boutin à l’Assemblée relève-t-il du drame ou de la comédie? A-t-on une preuve de l’existence d’un soi-disant lobby gay? Quelle est la part des séropositifs qui s’ignorent, le pourcentage d’agressions homophobes à l’école, le nombre de « OUI » au pacs? Connaît-on une raison pour laquelle les couples hétérosexuels et homosexuels ne devraient pas jouir des mêmes droits? Est-ce que la famille, c’est forcément « un papa et une maman »?
À l’aube du mariage pour tous, il fallait faire le point sur la situation des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres en France, plus communément désignés sous l’acronyme LGBT. Et tenter de répondre à l’unique question qui vaille d’être posée: se marier, certes. mais pour quoi faire?
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