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La Manif pour tous donne lieu à de nouveaux débordements

Entre 150 000 selon la police et 1 million de participants selon les organisateurs se sont rassemblés Dimanche 26 Mai dans le cadre d’une nouvelle  »Manif Pour Tous », peut-être la dernière, sans sa porte-parole la plus médiatisée Frigide Barjot, restée pour des  »raisons de sécurité » bien loin de la bombe qu’elle a amorcée il y a quelques mois.

Comme pour son édition précédente, la manifestation s’est plutôt déroulée dans un calme relatif, mais a donné lieu à de nouvelles violences une fois son dispersement effectué, plus tard dans la soirée.

Les organisateurs ont cette fois prévu trois cortèges au départ de la gare d’Austerlitz, de la Porte de Saint-Cloud et de la Porte Dauphine, qui ont tous convergé vers l’esplanade des Invalides, tandis qu’un quatrième cortège estampillé Civitas, est lui parti de la Place du Général-Catroux pour terminer Place de l’Opéra.

Beaucoup de drapeaux français ont été brandis lors des défilés, ainsi que des pancartes et banderolles, quelquefois portés par des enfants (…sic) avec des slogans aussi variés que  »je ne veux pas que ma mère s’appelle Robert »,  »Taubira serre les fesses, on arrive à toute vitesse »,  »non aux lubies des lobbies », mais aussi  »Taubira jamais ça, non au parent roi », l’inusable  »On veut du boulot, pas du mariage homo » ou encore  »Dernière Fête des Mères avant liquidation »

Parmi les personnalités politiques, on a remarqué la présence du vice-président de l’UMP Laurent Wauquiez, venu défendre  »une certaine conception de la famille » (plus tard sur BFMTV, il laissra entendre que l’homosexualité est contraire à ses valeurs avant de préciser que ce qui est contre ses valeurs, c’est qu’un enfant n’ait pas un père et une mère), Jean-François Copé (UMP), Hervé Mariton (UMP), Brice Hortefeux (UMP) ou encore Gilbert Collard (élu du rassemblement bleu Marine), qui a choisi cette fois de ne pas défiler aux côtés des députés UMP…

A l’instar du ministre de l’Intérieur Emmanuel Valls souvent pointé du doigt sur des pancartes, le président François Hollande a subi les invectives des manifestants réclamant sa démission. Un groupe de militants d’extrême droite est même allé jusqu’à monter sur la terrasse du siège du PS pour y déployer une banderole  »Hollande démission ».

Les  »vaillants » Hommen, toujours soigneusement planqués derrière leur masque blanc, ont quant à eux  »gratifié » l’assistance d’un énième hapening avec fumigènes au Trocadero.

Des incidents liés à la manifestation ont eu lieu dans la soirée, après que celle-ci se soit dispersée. Le ministre a fait état de  »plus de 350 interpellations, y compris vendredi et samedi, d’individus considérés comme dangereux, qui voulaient perturber cette manifestation ». 293 interpellations ont en outre eu lieu dans la soirée de Dimanche, avec un bilan de  »36 blessés, dont 34 policiers et gendarmes, un journaliste et un manifestant ». Le ministre a par ailleurs fait savoir qu’il envisageait d’interdire les  »groupuscules d’extrême droite » qui s’en prennent aux force de l’ordre ainsi que le Printemps français, un des groupes de l’opposition au mariage homosexuel.



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