Le suspense n’aura pas duré bien longtemps en ce qui concerne l’affaire du mariage lesbien que Marie-Claude Bompart, la mairesse de Bollène dans le Vaucluse, refusait non seulement de célébrer en invoquant ses »convictions religieuses » mais aussi de déléguer à l’un de ses conseillers municipaux.
Dans la soirée du 27 Août, soit quatre jours après que son refus soit publiquement déclaré, un communiqué de la préfecture a fait savoir que ce serait finalement l’adjointe à la Culture à la mairie de Bollène, elle aussi contre la loi autorisant le mariage pour tous mais se portant volontaire pour éviter des sanctions à Mme Bompart, qui célèbrerait l’union des deux jeunes femmes le 10 Septembre prochain.
Le préfet du Vaucluse Yannick Blanc s’est félicité de ce dénouement heureux, satisfait de »la capacité de l’État à faire respecter l’égalité des droits des citoyens sur le territoire ».
Le même jour que la diffusion du communiqué, l’édile a toutefois adressé une lettre au ministre de l’Intérieur Manuel Valls, dans laquelle elle demande l’instauration d’une »clause de conscience, comme cela existe déjà pour plusieurs professions, comme celle de journaliste ou de pigiste, afin que les maires puissent voir leur conscience respectée ».
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