Une nouvelle loi allemande stipule que les enfants nés de sexe indéterminé ne doivent plus être classés comme »garçon » ou »fille » mais qu’au lieu de cela, les parents peuvent choisir de laisser un blanc dans la case concernant le genre sur le certificat de naissance, ou tout de même indiquer »fille » ou »garçon » s’ils le souhaitent.
Le texte, voté en tant qu’amendement à la loi du 7 Mai sur l’état civil, vise à diminuer la pression qui pèse sur les parents amenés, à la naissance, à déterminer très rapidement le genre de leur enfant, y compris lorsque celui-ci est »Intersex » c’est-à-dire qu’il présente un mélange de chromosomes masculins et féminins ou encore que ses organes génitaux ont les caractéristiques des deux sexes. Dans certains cas, pour faire pencher les caractèristiques de leur progéniture dans un sens ou dans l’autre, ils doivent décider de faire opérer leur enfant, risquant de profondément perturber sa vie future.
Le journal Farmz, consacré au droit de la famille, ainsi que des militants LGBT ont cependant pointé du doigt certaines limites de cette mesure, estimant que ceux qui décident d’identifier leur enfant grâce à la troisième option vont se heurter à une foule de maux de tête bureaucratiques, notamment dans le cadre de voyages à l’étranger. Du coup ils suggèrent que l’Allemagne utilise un »X » pour identifier le troisième genre sur les passeports.
En dehors de l’Europe, notons que le Nepal a commencé cette année à indiquer »troisième sexe » sur ses certificats de citoyenneté.
La Suède a quant à elle instauré un nouveau pronom dans son vocabulaire. Le pronom »hen » est maintenant l’équivalent troisième genre de »han » (masculin), et »hon » (féminin).