Les Twittos ont oscillé entre compassion et humour vif.
Le 28 novembre 2003, Wilfrid, 22 ans, avait rendez-vous avec un dénommé Eric Meynier dans un lieu de rencontre gay. Sur place, Meynier était accompagné d’un certain Ludovic Serra, qui ont tenté d’agresser Wilfrid. Pour leur échapper, le jeune homme s’est jeté dans le Rhône. Wilfrid décrira ensuite ses agresseurs aux gendarmes, avec un peu trop de précisions semble-t-il: il connaît jusqu’au numéro d’immatriculation de la voiture d’Eric. La plainte de Wilfrid reste au fond d’un tiroir. Mais si le dossier avait été traité, un homme aurait peut-être eu la vie sauve six ans plus tard. Le 14 février 2009, la gendarmerie découvre en effet au fond d’un puits, au beau milieu du vignoble de Sérignan, le corps de Frédéric Florou, 31 ans. Lui aussi connaissait bien Eric Meynier.
Les clichés, non, les jeux de mots, oui
Cette histoire, digne d’un (bon) scénario de téléfilm, a fait réagir plus que de coutume sur Twitter. Les Twittos, très friands de l’émission Faites entrer l’accusé, ont montré par leurs commentaires qu’ils n’aimaient pas trop les raccourcis entendus pour désigner le style de vie des gays : prédateurs nocturnes, obsédés sexuels, assassins en puissance, à la limite du délit permanent. D’un autre côté, ils ont à nouveau montré qu’ils n’avaient pas perdu leur goût pour les calembours. L’humour étant souvent appelé à la rescousse pour repousser l’angoisse générée par certains faits divers.
Source : MetroNews