Pour Florent Pagny, originaire de Chalon-sur-Saône, s’installer à Paris à l’âge de 17 ans était le seul espoir de percer dans la chanson. Afin de payer ses études au conservatoire de Levallois-Perret (92), le baryton a enchaîné les petits boulots comme le soulignent nos confrères de France Dimanche, dans l’édition en kiosques ce vendredi 13 mars.
Après avoir été commis dans un restaurant, baby-sitter puis courtier en publicité – un CV pour le moins éclectique -, il occupe un poste de barman dans un club gay de la capitale, le Board (devenu le Banana Café en 1990). Situé dans le quartier des Halles, il accueille de nombreuses stars du show-biz. Parmi elles, le chasseur de stars Dominique Besnehard, qui est le premier à le repérer.
Dans son dernier ouvrage, Casino d’hiver, Dominique Besnehard raconte sa première rencontre avec Florent Pagny : « J’ai tout de suite aimé son arrogance, son côté titi parisien, sa forte personnalité. Ses essais sont plus que convaincants. Je le présente à Jean-Jacques Beineix qui est séduit », se souvient le producteur, qui pense à lui pour le film Diva dont il est le directeur de casting. Malheureusement, Irène Silberman, productrice du long métrage, le trouve vulgaire. « Il faut dire qu’il n’avait pas été très adroit avec elle lors de leur rencontre, en la traitant avec beaucoup d’insolence », ajoute-t-il.
Pendant treize années, celui qui est aujourd’hui juré de The Voice enchaînera donc les rôles au cinéma grâce à l’agent artistique Marceline Lenoir. C’est en 1987 qu’il signera son premier succès musical avec le single N’importe quoi, sous la direction artistique d’un certain… Gérard Louvin !
Source : PurePeople