Son rêve : « qu’on écoute toujours ses disques dans cinquante ans et que quelqu’un l’aime encore »… Régine qui vient de fêter ses 31 ans de mariage, revient au grand galop sous les projecteurs. Galvanisée par son triomphe mémorable sur la mini-scène du Queen à la fin de l’automne, la Grande Zoa est à la Une avec une superbe compilation de ses grands succès et un triple-album collector réunissant une soixante de ses chansons signées des plus grands.
Reine de la nuit et business-woman, Régine s’offrira une scène parisienne le printemps prochain, après six ans d’absence. Tout a commencé en 1965 avec un premier concert organisé par Maurice Chevalier chez Maxim’s. Charles Aznavour était le premier parolier de la Grande Zoa. Fascinés par cette reine incontestée de la nuit à la gouaille toute parisienne, Françoise Sagan, Pierre Delanoë, Barbara et Serge Gainsbourg lui écriront de petits chef-d’oeuvres.
« C’est grâce à ces grands noms de la chanson que les succès qu’ils m’ont écrits, sont restés d’une jeunesse extraordinaire », confie Régine. « J’espère simplement que mes chansons qui viennent de la rue et sont faites pour elle y redescendront un jour… ».
Encore à la tête de cinq clubs (Paris, Deauville, Cannes, New York et Miami), Régine estime qu’elle n’est pas encore remplacée. « De toutes façons, a-t-elle dit récemment à Emale, il n’y aura pas de nouvelle Régine car le moule est cassé ! ».
