Quelle lesbienne n’a pas entendu une de ses consoeurs émettre cette folle hypothèse : devenir une artiste reconnue ? Quelque soit le domaine culturel, la lesbienne (et non l’homosexuelle) imagine qu’elle a un don : une plume fantastique, un coup de crayon admirable, le maniement du pinceau comme pas deux. Mais voilà, aucune d’elles n’arrive à ses fins. Pourquoi ? A cause des mecs évidemment. Parce que la lesbienne sait pertinemment que le mâle incarne le mal. L’homme lui a tout pris, jusqu’à lui voler son génie. Le mâle errant, le mal aidant, le chromosome XY répand son sperme intello sur la production culturelle de la planète. Alors la lesbienne qui a des relations se rebiffe, elle écrit au féminin en féminisant le masculin, se lançant à corps perdu dans le pseudo intellectualisme -dit canadien : Monique Wittig, Michèle Causse et autres soupe de poisson à l’aigre doux. Illisible et pathétique. Mais la lesbienne a le sang radical et n’en restera pas là, elle va s’essayer à la poésie, à la nouvelle (voir le nombre de lesbiennes écrivant sur des lesbiennes qui elles mêmes écrivent sur des lesbiennes). Ah si seulement elles avaient des couilles, elles se mordraient la queue. Horreur, vite revenons à notre journal de Mickey, c’est tellement plus érotique.
La lesbienne ne sait pas parler de sexe, ne sait pas prendre les choses avec recul et légèreté ; Seule Hélène de Monferrand a osé écrire que ses héroïnes prenaient leur pied au plumard. Elle ira même jusqu’à dire au cours de l’émission de Pivot (feu Apostrophe), que ses personnages baisaient. Vu son look, ça a du en surprendre plus d’un. La lesbienne a la vie triste car elle n’existe que par et pour l’oppression. Elle se complaît dans son malheur et enfante dans la douleur de la soupe pour ses consoeurs. Pourtant, long time ago sur une planète lointaine, des femmes dites lesbiennes (si je le jure) ont tenté de redresser la barre. Que sont devenues les Barney, Vivien, Colette, Yourcenar and co. Qu’avons nous à présent ? Perrin, Scott ? Arf. A la poubelle. Tiens j’en écrirai bien un moi de bouquin, un qui concerne tout le monde, pratique et universel du genre : La sodomie en cinq leçons ou Comment faire autre chose qu’une raclette quand vous invitez une copine qui finira dans votre lit. Reste à me trouver un éditeur. un mec forcément !
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