Un PassX1 à la sortie de la soirée Butch ce vendredi, et c’est à la fermeture que je file rue du Départ.
La queue à l’extérieur pendant 20 bonnes minutes, puis une 2e queue une fois rentré malgré mon PassX1 que j’exhibe bien haut. Premier vestiaire complet, bien que les rayonnages de cintres restent vides… il me faut traverser toute la piste de dance, pleine à craquer pour me voir refuser une nouvelle fois l’accès aux cintres ! En insistant, et avec un peu de charme à la douce hôtesse, je case mon cher pardessus… vivement l’été ! La piste se remplit à nouveau d’une foule re-mixée banlieues nord, pas vraiment très gaie, plutôt jeune, voire un peu trop, et c’est en suivant cette masse que je me glisse entre 2 boutonneux qui squattent un bout de comptoir. Le sourire du serveur parce que j’ose le topless, mais le jus de pamplemousse à 50 fr ne mérite pas le pourboire. Une mise en scène simplette sur un podium remplit d’extase les premiers rangs, mais la fuite au pont supérieur me reste fermée, pour un raison encore inexpliquée. Les décibels s’affolent, de 104 à 110 selon l’affichage, ce qui n’empêche pas les DJ lasers pour se la jouer « Daft Punk », mais les sons sont bien tristes, et traînent en longueur. Si le beamer laser s’affolent parfois, elle met en évidence une atmosphère enfumée, saturée. Le joint misérable fricotte avec le poppers mal rebouché. Les corps ne se déchaînent pas vraiment non plus, mais il est vrai qu’il est bientôt 6 heures. Quelques rixes très vite contrôlées par une sécurité justement omniprésente.
Dommage. En tout pas de quoi en faire tout un plat… La révolution des dancefloors à Paris n’est pas pour demain !
On nous prend toujours pour des Gogos…Pas gaie, pas fun, pas originale… aucun intérêt particulier.
Et çà, vous en faites ce que vous voulez. Je pense que « La promotion de la vie Gay » passe aussi par l’avis des clubbers.
Ciao,
Alexandre