Car là réside tout le concept de l’émission : Steevy va-t-il, oui ou non, pouvoir rester jusqu’au bout du show tout en dissimulant son homosexualité pourtant évidente ?
Comment ça vous ne comprenez pas de quoi je parle ? Mais voyons, soyez réaliste, vous n’avez pas pu échapper à la déferlante Loft Story ! Ah bon, vous voyez toujours pas de quoi je parle ! Donc solution numéro 1 : vous vivez dans les tréfonds du Larzac et votre télé ne capte pas M6 (vous êtes donc une pauvresse!). Ou bien solution numéro 2 : vous refusez de regarder ce genre de show sous prétexte que le voyeurisme vous dégoûte (et là vous êtes donc une menteuse!).
Mais encore une fois, soyez réaliste, ne vous voilez plus la face : vous avez pleuré au départ de David, vous détestez Jean Edouard pour ce qu’il a fait à Loana – il vous rappelle tellement votre dernier mec qui vous a sauté comme une salope sur le parking du Métropolis (vous allez au Métropolis ?! Pauvresse !) – vous trouvez que Laure est une salle bourgeoise et que Kenza et Aziz vont bien ensemble.
Car en fait le problème de Loft Story est simple – si problème il y a : enfin nous avons une tapette digne de ce nom à la télévision française. Il est mignon, très femme voire folle, blond décoloré platine, toujours plus causant après un rail de coke et il connaît les chorégraphies de Mylène Farmer. Bref, un bon pédé de base tel qu’on se l’imagine (comment ça, vous trouvez qu’il vous ressemble ? Pauvresse !).
Oui mais (il y a toujours un mais!), les prémices du problèmes ne sont pas sains : alors que l’on nous montre tout le petit monde du loft s’épancher sur leurs pratiques sexuelles, que Kenza et Aziz se rejoignent sous la couette et que Loana et Jean Edouard font ça dans le jacuzzi, Steevy, le pauvre petit Steevy, nous compte ses problèmes avec son père et semble doté d’une vie sexuelle comme un mérou d’un cerveau. Même pas un petit fantasme sur Christophe (qui moi me fait bien kiffer), tout juste une montée d’audace dans le jacuzzi (façon 2 gars une fille trois possibilités). Bref, Steevy est confié à son seul ami, sa main droite (moi aussi, mais ça c’est une autre histoire!).
OK, donc pour une fois qu’on nous montre une tapette (ha si, si Steevy n’est pas homosexuel, moi je suis la reine mère ! Qui a dit God save the Queen ?!?), cette dernière est aussi vierge et pure qu’une homme marié dans une backroom. Non mais merde, si c’est pour nous balancer une honteuse dans les pattes, autant regarder Bernard Montiel !!!!