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Modes de transmission
























Modes de
transmission





Par les relations
sexuelles


Le VIH se
transmet au cours des rapports avec pntration. Ceci inclut la
pntration vaginale, anale (sodomie), et buccale (fellation, pipe). On ne
connat que deux cas prsums de transmission par le cunnilingus (relation
bouche-sexe fminin) dans le monde. Quel que soit le mode de transmission,
le rle tenu par le partenaire (pntrant ou pntr, actif ou passif) ne
permet pas de limiter le risque.


Par le sang

Avant 1985, le
VIH a pu tre transmis lors de transfusions sanguines. Aujourd’hui, les
contaminations par le sang correspondent des piqres volontaires
(partage de seringue chez des usagers de drogues injectables) ou
accidentelles (personnel soignant) avec une seringue qui vient de servir
une personne atteinte par le VIH.


De la mre
l’enfant


Le VIH peut se
transmettre d’une mre porteuse du VIH lors de l’accouchement, et plus
rarement lors du dernier trimestre de la grossesse. Les progrs
thrapeutiques actuels ont permis de rduire considrablement ce risque
(de 20% 1% environ aujourd’hui). Une mre contamine par le VIH peut
galement transmettre le virus son nouveau-n au cours de l’allaitement.
C’est pourquoi les enfants ns de mre sropositive ne doivent pas tre
nourris au sein.



Le
dpistage



La
contamination par le VIH provoque une raction de l’organisme : la
production d’anticorps spcifiquement dirigs contre le VIH. Le dpistage
de l’infection par le VIH consiste rechercher ces anticorps dans le
sang. Lorsque ces anticorps sont prsents, cela signifie que la personne
est porteuse du VIH : elle est sropositive.




Le test de
dpistage est ralis partir d’une prise de sang (pour laquelle il n’est
pas ncessaire d’tre jeun).




Le test de
dpistage consiste donc en la recherche des anticorps qui se dveloppent
en prsence du VIH. Il fait appel une technique appele ELISA. Ce test
n’a de valeur que lorsqu’il est strictement ngatif. S’il existe le
moindre doute sur sa ngativit, le biologiste pratique une autre
technique, appele Western-Blot. C’est ce second test (qui est le plus
souvent pratiqu directement sur la mme prise de sang) qui permettra de
dire si le rsultat est positif ou ngatif.




Un test est
ngatif lorsqu’il a t ralis aprs une priode de 3 mois sans risque.
Une personne peut avoir t contamine tout en ayant un test ngatif, si
celui-ci a t ralis trop tt. Elle ne saura pas qu’elle est
sropositive. A ce stade, elle est galement trs contaminante pour ses
partenaires (c’est au cours des premires semaines de la sropositivit,
alors que le test est encore ngatif, que le virus se transmet le plus
facilement, notamment au cours des rapports sexuels). C’est dire
l’importance de ce dlai.



O faire un test
?



Dans un laboratoire
d’analyse mdicale sur prescription d’un mdecin
; le rsultat
est en gnral disponible en 1 2 jours en moyenne et est rembours par
la Scurit Sociale (en France)



Dans
un Centre de Dpistage Anonyme et Gratuit (CDAG)



Pour
trouver facilement l’adresse du centre de dpistage anonyme et gratuit la
plus proche de chez vous, appelez Sida Info Service (0 800
840
800
,
appel anonyme et gratuit partir d’un tlphone fixe, 24h/24) ou
rendez-vous sur le site internet
www.sida-info-service.org
. Les CDAG sont prsents dans tous les dpartements
franais.



L’accueil
y est anonyme. Un mdecin aborde avec la personne les stratgies de
prvention, et value les risques ventuels. Il prescrit un test de
dpistage en fonction de cette valuation et ventuellement du dlai
coul depuis la prise de risque. La prise de sang est ralise sur place.
Le rsultat est rendu par le mdecin, l’issue d’un dlai allant
gnralement de 3 7 jours.




Les pratiques
risques



A propos des pratiques
sociales



Consommation
d’alcool
:



L’alcool dtend et
dsinhibe.



A court terme et lorsqu’il est
consomm des doses importantes, il provoque un tat d’ivresse et peut
entraner des troubles digestifs, des nauses, des vomissements… et des
pertes de contrle de soi qui peuvent conduire oublier d’utiliser un
prservatif
en cas de relations sexuelles, des comportements de
violence.



plus long terme, l’usager
risque de dvelopper de nombreuses pathologies : cancers (de la bouche, de
la gorge, de l’osophage, entre autres), maladies du foie (cirrhose) et du
pancras, troubles cardio-vasculaires, maladies du systme nerveux et
troubles psychiques (anxit, dpression, troubles du
comportement).



+ d’info sur www.drogues.gouv.fr



L’usage
de drogues rcratives
:



Les risques et les dangers des
drogues ou substances psychoactives varient suivant les produits et
l’usage qu’on en fait. Les raisons de consommer diffrent selon chaque
personne, elles sont lies son histoire, son tat de sant, son
environnement familial et social.



Chaque consommation ne prsente
pas les mmes dangers: elle dpend aussi de la vulnrabilit du
consommateur, du produit, de la quantit consomme, de la frquence et du
contexte de la consommation.



Les risques pour la sant
(risques sanitaires) : l’usage est nocif lorsqu’il entrane une
dtrioration de l’tat physique, la complication de certaines maladies,
voire des dcs prmaturs.



Les risques pour la vie
quotidienne (risques sociaux) : l’usage est nocif dans les situations o
la consommation et ses effets peuvent occasionner un danger, entraner des
dommages pour soi et pour les autres.


Brutale ou progressive
selon les produits, la dpendance est installe quand on ne peut plus se
passer de consommer, sous peine de souffrances physiques et/ou psychiques.
Dans ce cas et lorsqu’il y a une volont d’arrter l’usage de
psychotropes, le suivi et l’accompagnement psychologique apportent
une aide prcieuse pour surmonter les difficults du sevrage.
Gnralement, ce soutien favorise et renforce les rsultats
attendus.


+ d’info sur www.drogues.gouv.fr




A propos des pratiques sexuelles





Quelles que
soient les pratiques sexuelles, elles se font systmatiquement entre
personnes consentantes.



Il n’y a
jamais obligation de s’impliquer dans une pratique sexuelle si on n’en a
pas envie, quelque soit cette pratique, et mme si c’est tendance
. A chacun de
s’investir selon son dsir, son excitation. Savoir dire non, c’est aussi
savoir prendre soin de soi.





La sodomie

La pntration
anale ou sodomie (enculer ou se faire enculer) est le mode contamination
majeur pour le VIH et les IST. C’est un risque pour celui qui se fait
pntrer, car la muqueuse anale est trs permable (c’est pour a qu’on
donne des mdicaments en suppositoire.) et peut absorber trs rapidement
le virus contenu dans le sperme ou le liquide pr-sminal (la mouille
chez les hommes).




Pour celui qui
pntre, il est en contact avec les secrtions de la muqueuse rectale, du
sang, qui peuvent galement lui transmettre le virus. Quel que soit le
rle tenu, la protection par un prservatif, ds le dbut de la
pntration, est le seul moyen d’viter une contamination en cas de
sodomie.



La fellation

La
contamination au cours de la fellation existe bel et bien, et le risque
n’est pas limit la personne qui suce. Les contaminations lors de la
fellation sont nanmoins nettement moins frquentes que lors de la sodomie
non protge. Le risque sera d’autant plus faible qu’il n’y a pas
jaculation dans la bouche, qu’il n’y a pas de blessure au niveau du sexe
ou de la bouche (viter le brossage des dents avant ou aprs avoir suc
quelqu’un).




Le risque est
accru lors de pratiques collectives. La fellation sans risque est une
fellation protge avec un prservatif.



Le
fist-fucking



Il s’agit
d’une pratique sexuelle qui consiste en la pntration de la main d’un
partenaire dans l’anus de l’autre partenaire.



Le
fist-fucking demande du temps et de la confiance. Cette pratique semble
associe des contaminations par certaines IST (notamment la
lymphogranulomatose vnrienne ou LGV) et des contaminations par le
virus de l’hpatite C. Pour une absence de risque, le fist-fucking sera
pratiqu avec des gants (usage unique) et un lubrifiant qui ne doit servir
qu’au fist.




Attention
(s’il y a sodomie aprs le fist): les lubrifiants utiliss pour le
fist-fucking sont habituellement des lubrifiants gras et ne sont pas
compatibles avec un prservatif en latex.





L’annulingus


(relation bouche –
anus)


L’annulingus
n’est pas connu pour transmettre le VIH, mais peut tre l’origine d’une
contamination par d’autres IST et par l’hpatite A (il existe un vaccin).
Il est recommand d’viter cette pratique en prsence de sang
(hmorrodes, ou aprs un fist).



Le cunnilingus


(relation bouche – sexe
fminin)


Deux cas
documents de transmission par le cunnilingus ont t dcrits depuis le
dbut de l’pidmie. Il est recommand d’viter cette pratique sans
protection (digue dentaire) lors des rgles.










Modes de
prvention, dans le cadre des relations sexuelles















Le prservatif
Masculin


Le
prservatif

Fminin


La digue
dentaire (carr de latex)


Il existe diffrentes matires (latex ou matire
synthtique), tailles et paisseurs tudies pour un maximum
de confort. (cf liste des prservatifs distribus et vendus en
France )



Appel aussi Fmidon, il est en polyurthane. Il
est disponible dans les pharmacies et les plannings familiaux.
+ la digue dentaire, vendue en pharmacie, pour les relations
langue – anus et langue – sexe fminins.


Pour celles qui voudraient protger les rapports
bouche / sexe, il existe la digue dentaire. Ce la procurer est
difficile, le plus simple est de dcouper un prservatif
masculin dans le sens de la
longueur.




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