Morceaux choisis :
– Le Monde : « La Gay Pride fait de la politique »
« Pour la première fois, un maire de Paris participe à la manifestation. Les organisateurs du défilé de la fierté homosexuelle donnent un ton revendicatif à leur fête annuelle. A un an de l’élection présidentielle, ils réclament un PaCs amélioré et le droit à l’adoption ».
– Le Journal du Dimanche : « Record de participation »
« Ils étaient 500.000 à la Gay Pride. Assistance record au défilé de la fierté homosexuelle. Tous courants confondus : technos, musclés, branchés et politiques. Avec les premiers syndicats gays (Canal+, SNCF, RATP, etc). Un immense succès… Le drapeau arc-en-ciel de la communauté homosexuelle flotte sur une « voiture-balai » de la voirie. Le Journal du Dimanche consacre aussi un reportage sur la galère des homos en banlieue. Emmanuelle Chantepie a suivi Mustapha. « T’es obligé de jouer au macho comme les autres, au caïd, sinon t’es mort… ».
– Dernières Nouvelles d’Alsace : « Gay Pride : démesure et discrétion »
« Hommes politiques en tête de cortège, slogans ciblés et revendications martelées, la furie festive des premières Gay Pride a fait long feu. Place aujourd’hui à un militantisme très professionnel, qui n’a pas empêché 500 000 personnes, une affluence record, de s’amuser. Près de 500 000 personnes, dont la moitié de gays et lesbiennes, drags queens et travestis, mais aussi des ténors politiques de gauche, ont participé samedi à un cortège qui a battu tous les records d’affluence, pour une grand-messe homosexuelle qui soigne désormais la visibilité quitte à en oublier la provocation ».
– L’Est Républicain : « la politique investit la Gay Pride »
« Près d’un demi million de gays et lesbiennes mais aussi des politiques ont participé à la grand-messe homosexuelle où on soigne désormais la visibilité. La majorité des grands partis politiques de gauche étaient présents hier après-midi, pour le défilé de la Gay Pride, témoignant de leur volonté de ne plus rester en marge d’un mouvement revendicatif qui adopte lui-même une stratégie de plus en plus politique ».
– Le Parisien : « Record d’affluence pour la Gay pride »
« La Gay Pride 2001 a donc battu son propre record d’affluence, (300 000 personnes à l’Euro Pride en 1997), mais elle restera surtout la marche gay la plus politisée. Pour la première fois depuis l’instauration de cette fête, en 1982, un maire de Paris, en l’occurrence Bertrand Delanoë, ouvrait le cortège, suivi de très près par Robert Hue, secrétaire national du Parti communiste français, Vincent Peillon, porte-parole du Parti socialiste, et Alain Lipietz, candidat des Verts à la présidentielle. A un an des élections, les homosexuels veulent peser de tout leur poids pour faire valoir de nouveaux droits. Ainsi, dans la foule, gays et lesbiennes s’accordaient en choeur pour réclamer le droit d’adopter un enfant, « le gay baby-boom », pouvait-on lire sur une pancarte, le droit d’accéder comme tous les couples aux techniques de fécondation in vitro, la possibilité d’avoir rapidement le même statut fiscal que les personnes mariées et aussi le vote d’une loi punissant les propos homophobes (…) La Gay Pride reste aussi un show de la mode homosexuelle. Mais les drag queens ne sont plus forcément les plus applaudies. Dans le défilé, une petite dizaine de « retraités gays », homosexuels sexagénaires bien dans leur peau, ont fait un tabac ».
TF1 : Affluence record à la Gay Pride
« Les gays et lesbiennes ont défilé en masse samedi à Paris pour la Gay Pride. La manifestation a été marquée par une affluence record de 500 000 personnes. C’est un record pour la Gay Pride parisienne. Près de 500.000 personnes -contre 300 000 en 1997-, dont la moitié de badauds, ont en effet participé samedi après-midi au grand rassemblement homosexuel dans les rues de la capitale entre la Porte dorée et la place de la République. Les organisateurs espéraient 200.000 participants. Quelques personnalités politiques, comme Bertrand Delanoë, le nouveau maire de Paris, et Robert Hue, le patron du Parti communiste, étaient présentes en tête du cortège. Cette Gay Pride a célébré une année faste, où la discrimination fondée sur « l’orientation sexuelle » est sur le point d’être intégrée à la loi »
RTL : Défilé festif et revendicatif
Les organisateurs de la Gay Pride espéraient 200.000 personnes. En fin d’après midi samedi 23 juin, ils en revendiquait 300.000. La police comptait 500.000 manifestants. Le cortège parti à 14h de la Porte dorée pour rejoindre la place de la République a battu le record de l’Euro Pride de 1997, qui avait réuni 300.000 personnes (…) Pour Jean-François Fiévet, le président de Gare, c’est nouveau, le Pacs a servi de révélateur: « Je pense que les homosexuels se sont rendus compte que la visibilité, elle était en trois cercles.. il y a d’abord ce qu’on appelle le coming-out, c’est à dire les proches et la famille, ensuite il y a depuis 20 ans, la visibilité dans la rue donc avec cette lesbienne et gay pride, et puis finalement les homosexuels se sont rendus compte que dans l’entreprise, c’est quand même 8 heures par jour, en plus c’est le dernier bastion, selon les études où l’homophobie reste, donc c’est vraiment l’endroit où les homosexuels doivent être acteurs de leur vie en société. »