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Affaire Roméro : un comité de soutien pour [email protected]

Nouvel épisode dans la bataille judiciaire et quasi éthique qui oppose Jean-Luc Roméro à Alain Royer, ancien journaliste à [email protected] Le Conseiller régional d’Ile-de-France et tout nouveau secrétaire national de l’UMP reproche à notre confrère de l’avoir « outé » dans un article. L’audience s’est déroulée il y a quelques jours et les deux parties attendent le jugement annoncé pour le 10 mars.

Pour résumer, le défenseur de Roméro, Maître Yann Pedler, a plaidé l’atteinte à la vie privée et les conséquences familiales, professionnelles et politiques auxquelles l’élu et président de l’association Elus contre le Sida, a été confronté à la suite de son « outing ». L’avocat d’[email protected] et d’Alain Royer a contesté cela, estimant finalement qu’il s’agissait d’un secret de polichinelle et, qui plus est, sans conséquences sociales, « pas plus en tous cas d’écrire qu’une élue parisienne est noire ».

Des gays et lesbiennes anonymes ont décidé de mettre un comité de soutien à Alain Royer. « Sans responsabilités associatives ou politiques, nous sommes la majorité silencieuse qui parfois à envie de dire quelque chose, peut-on lire dans un communiqué de presse.

« Alain Royer n’a écrit qu’un fait politique. Si M. Seguin choisissait Jean-Luc. Romero comme candidat dans le 4ème arrondissement aux élections municipales, c’était parce qu’il était gay. Alain Royer ne faisait que relater aux citoyens sur quels éléments le choix des candidats qu’on leur proposerait se faisait. Ce n’est qu’un devoir d’information. (.) En ne disant rien , M. Romero se rendait complice de l’homophobie, son « silence coupable » (comme il dit) et comme celui de toutes les personnalités publiques fait que nous soutenons Alain Royer. Le Marais n’étant pas la France, Jean-Luc Romero n’a aucune excuse. Il était très facile pour lui d’assumer son homosexualité », estiment les auteurs.

« Le 06 mars sortira le nouveau livre de Jean-Luc Romero. Le 10 mars, le jugement sera rendu. Quel heureux hasard. Que le jugement relaxe Alain Royer et condamne Jean-Luc Romero à verser à ce dernier une partie de ses droits d’auteur », poursuit le mystérieux groupe que l’on peut joindre par Email : [email protected]





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