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Interview : Thomas du Loft, parrain de la Belgium Lesbian and Gay Pride

Du 25 avril au 3mai, Thomas sera le parrain de la Belgium Lesbian & Gay Pride 2003 qui aura lieu à Bruxelles. Le jeune homme qui a fait son coming-out devant les caméras de M6 dans le premier Loft, s’engage en faveur des gays et lesbiennes en difficultés. En attendant la sortie d’un livre, Thomas a répondu aux questions de Citégay.

Te considères-tu comme une icône gay, ou comme un porte-parole de la cause de la cause gay ?
Loin de là ! Je ne suis ni icône, ni un porte-drapeau et encore moins un porte parole. Je suis Thomas, même si c’est dans le Loft 2 qu’effectivement, j’ai fait mon coming-out.

Tu sembles rejeter ce statut ?
Je le réfute totalement. J’estime que la diversité et la différence sont telles au sein des gays et des lesbiennes, que je n’ai pas le droit de m’arroger quelque titre, honorifique ou non, pour représenter l’ensemble de la communauté.

Pourtant ta récente célébrité te permet presque de revendiquer ce statut, non ?
Peut-être, mais ce n’est pas ce à quoi j’aspire ! Ma notoriété, je souhaite la mettre au service des jeunes gays et lesbiennes en difficulté. C’est pourquoi j’étudie attentivement toutes les propositions que l’on me fait.

Quelles difficultés par exemple ?
La communication avant tout. Avec leurs parents et avec leur proches, principalement. Tu sais sans doute que le nombre de suicides chez les jeunes gays est la première cause de mortalité et qu’il est plus élevé comparé à celui des jeunes hétérosexuels.

Comment peux-tu aider améliorer cette difficulté à communiquer ?
Je suis un garçon concret. Ce qui manque le plus aux jeunes c’est une visibilité qui leur soit reconnue sans qu’ils aient à se justifier. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté d’être parrain de la ligne « Azur » écoute gaie (0 801 20 30 40/prix d’un appel local) en plus d’être parrain du rayon gay et lesbien My Beautiful Megastore qui propose tous les disques et produits culturels achetés majoritairement par des gays ou des gay friendly. En venant avec Sophie Ellis Bextor faire une séance de dédicaces à ce rayon (avec le magazine Tribu Move), je montre d’une certaine façon que l’on peut être accepté par tout le monde notamment par de vraies stars !

Ce n’était pas le cas à Angoulême, la ville dont tu viens ?
Hélas non ! Et c’est là que je me rends compte du travail qui reste à faire. Angoulême est quand même une grande ville, et là-bas, malgré mes amis, je n’aurais pas pu révéler ainsi mon homosexualité sans être la cible de certaines réactions très vives. Imagines donc la situation et la solitude pour celles et ceux qui vivent dans un trou perdu !

Comment pourrait-on améliorer ce que tu qualifies comme étant un manque de communication ?
J’ai beaucoup d’idées. Il y a des choses simples à faire. Comme cela se passe déjà dans certains pays. Pourquoi ne pas produire plus d’émissions, de séries, de sitcoms dans lesquels de jeunes gays ou lesbiennes assument parfaitement leur orientation sexuelle ? Je pense que c’est une très bonne façon d’expliquer à tous que le monde gay ne se cantonne pas au show-bizz et aux paillettes et de rétablir aux yeux des gens une certaine réalité plus proche du quotidien.

Ton actualité c’est quoi ?
Tout va très vite. C’est d’abord, et j’en suis fier, je serai le parrain de la Belgium Lesbian & Gay Pride 2003 à Bruxelles qui se déroulera du 25 avril au 3 mai.

Quel y sera ton rôle ?
Du 25 avril au 3mai, Thomas sera le parrain de la Belgium Lesbian & Gay Pride 2003 qui aura lieu à Bruxelles. Le jeune homme qui a fait son coming-out devant les caméras de M6 dans le premier Loft, s’engage en faveur des gays et lesbiennes en difficultés. En attendant la sortie d’un livre, Thomas a répondu aux questions de Citégay.

Te considères-tu comme une icône gay, ou comme un porte-parole de la cause de la cause gay ?
Loin de là ! Je ne suis ni icône, ni un porte-drapeau et encore moins un porte parole. Je suis Thomas, même si c’est dans le Loft 2 qu’effectivement, j’ai fait mon coming-out.

Tu sembles rejeter ce statut ?
Je le réfute totalement. J’estime que la diversité et la différence sont telles au sein des gays et des lesbiennes, que je n’ai pas le droit de m’arroger quelque titre, honorifique ou non, pour représenter l’ensemble de la communauté.

Pourtant ta récente célébrité te permet presque de revendiquer ce statut, non ?
Peut-être, mais ce n’est pas ce à quoi j’aspire ! Ma notoriété, je souhaite la mettre au service des jeunes gays et lesbiennes en difficulté. C’est pourquoi j’étudie attentivement toutes les propositions que l’on me fait.

Quelles difficultés par exemple ?
La communication avant tout. Avec leurs parents et avec leur proches, principalement. Tu sais sans doute que le nombre de suicides chez les jeunes gays est la première cause de mortalité et qu’il est plus élevé comparé à celui des jeunes hétérosexuels.

Comment peux-tu aider améliorer cette difficulté à communiquer ?
Je suis un garçon concret. Ce qui manque le plus aux jeunes c’est une visibilité qui leur soit reconnue sans qu’ils aient à se justifier. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté d’être parrain de la ligne « Azur » écoute gaie (0 801 20 30 40/prix d’un appel local) en plus d’être parrain du rayon gay et lesbien My Beautiful Megastore qui propose tous les disques et produits culturels achetés majoritairement par des gays ou des gay friendly. En venant avec Sophie Ellis Bextor faire une séance de dédicaces à ce rayon (avec le magazine Tribu Move), je montre d’une certaine façon que l’on peut être accepté par tout le monde notamment par de vraies stars !

Ce n’était pas le cas à Angoulême, la ville dont tu viens ?
Hélas non ! Et c’est là que je me rends compte du travail qui reste à faire. Angoulême est quand même une grande ville, et là-bas, malgré mes amis, je n’aurais pas pu révéler ainsi mon homosexualité sans être la cible de certaines réactions très vives. Imagines donc la situation et la solitude pour celles et ceux qui vivent dans un trou perdu !

Comment pourrait-on améliorer ce que tu qualifies comme étant un manque de communication ?
J’ai beaucoup d’idées. Il y a des choses simples à faire. Comme cela se passe déjà dans certains pays. Pourquoi ne pas produire plus d’émissions, de séries, de sitcoms dans lesquels de jeunes gays ou lesbiennes assument parfaitement leur orientation sexuelle ? Je pense que c’est une très bonne façon d’expliquer à tous que le monde gay ne se cantonne pas au show-bizz et aux paillettes et de rétablir aux yeux des gens une certaine réalité plus proche du quotidien.

Ton actualité c’est quoi ?
Tout va très vite. C’est d’abord, et j’en suis fier, je serai le parrain de la Belgium Lesbian & Gay Pride 2003 à Bruxelles qui se déroulera du 25 avril au 3 mai.

Quel y sera ton rôle ?
Je participerai principalement à la grande parade du 3 mai, qui à Bruxelles est une fête très populaire, à laquelle même les commerçants locaux participent -sans gêne aucune-. Sur le char, je serai accompagné de la chanteuse Kate Ryan, très connue en Belgique pour reprendre, à sa façon, tous les tubes de Mylène Farmer : un vrai personnage !

Tu dois aussi présider une élection très importante.
Absolument. En tant que parrain, je présiderai le jury chargé d’élire le Prince et la Princesse de la Parade, programmée le 30 avril. Pour les Belges c’est pratiquement le point d’orgue de la manifestation.

Merci Thomas !




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