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La Croisette a ses vapeurs !

Au feu, les pompiers, y a le Festival qui brûle ! Alors que les « Hot d’Or » ont été délocalisés par des responsables et des élus frileux et censeurs, le 56e Festival de Cannes s’offre une plongée scandaleuse dans le sexeéze et la pornographie. Sans doute un retour de bâton mérité de la pénurie…

En direct de la Croisette, nous vous avons présenté dernièrement le lieu qui faisait cruellement défaut sur Cannes : un club libertin se transforme chaque dimanche en sex-club gay avec buffet campagnard gratuit. Nouvelle étape : les festivaliers ne parlent plus depuis mardi soir que de la magistrale fellation – hétérosexuelle-, seul événement de « The Brown Bunny », film de Vincent Gallo, en compétition.

A quand la « pipe » élevée au rang de 8e art ? Le scénario qui fait référence au président français Félix Faure, mort dans les bras d’une dame de petite vertu, distille quelques répliques ciselées qui feront date : « le pompier de tous les pompiers », « la pompe funèbre », « il voulait être César, il ne fut que Pompée ». Du jamais vu, ni entendu sur la chaste Croisette.

Sans oublier qu’après la projection, un laboratoire pharmaceutique a fait un triomphe avec une fête à deux pas du Bunker pour le lancement mondial en pharmacies d’une crème censée stimuler le désir féminin et intensifier le plaisir. « Donna Crème » est une sorte de lubrifiant légérement mentholé, boosté
avec un puissant vaso-dilatateur naturel.

Selon le labo, une goutte sur le clitoris et c’est le septième ciel assuré. La réaction est ressentie au bout de trois minutes. Nous vous voyons venir : Oui !, la crème -compatible avec les kapotes-, peut être utilisée sur le gland. « Rien n’empêche même d’en badigeonner un anus », affirme le fabriquant.
Dixit.

www.donnacreme.com



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