Les «No Kidding», militants américains pour une vie sans enfants font des émules en Europe

Après le Pacs et une légitime reconnaissance, certaines associations homosexuelles réclament le droit de devenir parents. Aux Etats-Unis, des hétéros revendiquent haut et fort celui de ne pas se reproduire et de couler des jours heureux sans un enfant à l’horizon… L’Europe prend le relais.
Tout a démarré en 1984 à Vancouver. Une poignée d’hétéros créent l’association « No Kidding » avec comme interrogation permanente : « le monde a-t-il besoin d’enfants ? ». Rapidement, les militants américains pour une vie sans enfant se sont « reproduits » dans beaucoup d’états ainsi qu’au Canada. Selon Geneviève Grimm-Gobat du site suisse de réflexion (www.largeur.com), les « No Kidding » partent du principe qu’il n’y a aucune raison de sacrifier sa propre vie pour celle d’un enfant dans les aléas de la vie quotidienne. Les militants les plus extrémistes préconisent même la stérilisation…
Les associations qui prônent le « No Kidding », estiment l’enfant représente un fardeau qui met fin à une vie sexuelle épanouie, à un sommeil réparateur, aux week-ends entre copains, aux vacances aventureuse et autres loisirs insouciants… Le magazine « Elle » doit prochainement publier un article sur ce délicat sujet, à l’heure où la création de plusieurs satellites européens de l’association américaine sont également annoncés.
Pour Jerry Steinberg, le fondateur, « l’Europe est prête à accueillir ce genre d’associations. Beaucoup de gens ne veulent pas avoir d’enfants et ils cherchent des amis avec qui parler d’autre chose ».
En Allemagne, la rédactrice en chef du magazine « Annabelle » défraye la chronique après avoir fait un « coming out » d’un nouveau genre, en déclarant qu’elle est heureuse sans enfant et qu’elle n’entend pas subir le dictat de la maternité, préférant défendre sa tranquillité. Le débat est ouvert…