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Doutes sur « l’agression » homophobe de Marseille

L’emballement médiatique qui avait entouré la fausse agression antisémite du RER D ne semble pas avoir permis d’éviter que ce type d’écueil ne se reproduise. CitéGay s’était gardé, sous réserve des premières conclusions de l’enquête policière, d’évoquer ce qui s’apparente de plus en plus à une simple querelle de voisinage.C’est la thèse que soulève le quotidien Libération de ce matin qui relate les évènements. Les médias ont été saisis il y a quelques jours de l’appel d’un collectif marseillais qui dénonçait une agression violente et en réunion contre un jeune homosexuel du quartier du Panier dans la cité phocéenne. Rémi aurait essuyé des coups et des propos très homophobes de nombreux proches des agresseurs qui se seraient réunis au pied de l’immeuble.

Les faits. Aux dires de la victime et de l’un de ses amis, un couple de voisins aurait violemment agressé le jeune homme qui recevait chez lui des amis après avoir « défoncés » sa porte d’entrée. Ils l’aurait pris à partie sur son homosexualité, lui aurait fait dévaler sous les coups de pieds et de poing l’escalier de l’immeuble et de nombreuses injures homophobes auraient été proférées etc.

Néanmoins l’enquête ne recoupe pas les dires de la victime et de son ami. Ainsi, aucune personne dans le voisinage ne peut témoigner d’un rassemblement en nombre ni de l’agression proprement dite. L’attention s’était également portée sur le fait que la voisine présumée agresseuse est une élue municipale de droite. Selon les premiers résultats de l’enquête le différent serait né du fait que les voisins venaient se plaindre d’une musique trop forte et serait venu demander le numéro de téléphone du père de la « victime » qu’ils connaissent pour se plaindre du comportement du fils. Les violences qui auraient suivies sont qualifiées de « légères » par les enquêteurs et les faits auraient été maximisés. Les autorités compétentes considèrent qu’il s’agit d’une simple querelle de voisinage, les victimes dépassées par la reprise des faits par le collectif et les suites données ne devraient que porter sur une médiation judiciaire.

Le père de la victime, qui avait rejoint les lieux, et principal témoin n’a pas confirmé la réunion en nombre de proches des agresseurs ni les propos homophobes. Rémi, la victime qui répondait aux médias LGBT, locaux et nationaux, n’est plus joignable.




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