Le 3 février prochain, le Premier ministre annoncera la composition de la Haute autorité contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) et celle de son comité consultatif.
À ce jour, aucune information sur la méthode de désignation des instances ni sur les critères présidant aux choix qui seront faits n’a été rendue publique. Ce faisant, les rumeurs vont bon train, et l’information n’est partagée que par quelques privilégiés. Pour intégrer le comité consultatif de la HALDE, les associations sont ainsi poussées à être concurrentes les unes les autres, à « réseauter » et à faire du lobbying. Certaines n’hésitent d’ailleurs pas à appuyer leur candidature en dénigrant celle des autres plutôt qu’en avançant des arguments sur leur représentativité, leur démocratie interne et l’intensité de leur activité. Pour l’heure, la mise en compétition des candidatures associatives pour le comité consultatif apparaît plus comme une habile manière de diviser les associations que de reconnaître leur rôle incontournable dans la lutte contre les discriminations.
C’est pourquoi l’Inter-LGBT demande au gouvernement et à la mission de préfiguration de la HALDE de rendre publics les critères utilisés pour retenir certaines candidatures et en écarter d’autres, tant pour la composition de la HALDE elle-même que pour son comité consultatif.
Enfin, par un vote à l’unanimité, les associations de son Conseil ont décidé samedi 22 janvier que l’Inter-LGBT devait se porter candidate au comité consultatif.
Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT) Anciennement Lesbian & Gay Pride Ile-de-France Association loi de 1901, membre de la Coordination Interpride France et de l’ILGA
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