L’enquête Sex Drive que nous avons relayée livre ses premiers résultats. Vous trouverez ci-dessous dans son intégralité le rapport de synthèse SNEG / I-PSR / CITEGAY.
Depuis plusieurs années, en France comme à l’étranger, des niveaux élevés de prises de risques sont observés dans divers segments de la population homo- et bisexuelle masculine. Les données manquaient en France pour cerner l’état de la prévention parmi les gays utilisant Internet pour faire leurs rencontres. L’enquête en ligne sur le désir – qui a été lancée par le Syndicat National des Entreprises Gaies en partenariat étroit avec l’Institut de Recherches I-PSR, le site Internet Citégay et avec la participation de la Direction Générale de la Santé – ciblait cette population d’internautes pour en étudier les pratiques et les besoins en termes de prévention.
L’étude avait également pour objectif de proposer une nouvelle façon d’appréhender la prise de risques. Jusqu’ici, les enquêtes menées en direction des gays ont suivi l’évolution des taux de rapports non protégés sans pouvoir malheureusement offrir de véritable explication au phénomène. Dans les grands médias comme dans les publications scientifiques, on a parlé de la lassitude des gays face à la prévention ou encore des individus qui recherchaient de façon intentionnelle la prise de risques ou la contamination (le « bareback «) mais ces débats ne donnent qu’une explication très fragmentaire du problème. La nouvelle enquête propose de mieux faire la part des choses entre les démarches intentionnelles de prises de risques et celles qui le sont beaucoup moins.
L’idée centrale est d’apporter un éclairage nouveau sur les prises de risques à partir d’une étude des motivations des individus. On serait tenté de demander aux participants d’indiquer rétrospectivement ce qui motivait leurs actes passés et, plus précisément, si leurs prises de risques étaient ou non intentionnelles ou planifiées. Ce type de questions est cependant peu pertinent d’un point de vue méthodologique car elles amènent souvent les individus à reconstruire des explications qu’ils n’avaient pas forcément au moment de l’action passée. L’utilisation de scénarios est beaucoup plus adaptée. Nous avons utilisé ce procédé pour connaître ce que les répondants avaient l’intention de faire dans le futur proche en termes de prévention et pour savoir comment ils réagiraient dans différentes situations où l’opportunité d’avoir un rapport non protégé se présenterait.
À partir de ces données d’un type nouveau, nous souhaitions vérifier l’hypothèse suivante : les gays qui sont véritablement dans une démarche intentionnelle de prises de risques restent minoritaires ; en revanche, la plus grande partie des prises de risques pourrait être moins prémédité et découler de situations et de démarches dans lesquelles interviennent des mécanismes psychologiques plus complexes et plus diffus que la simple intention. C’est donc un nouveau cadre théorique permettant d’appréhender la prise de risques que nous avons souhaité construire.
Le second objectif de l’enquête était de réfléchir sur les facteurs qui influencent les prises de risques, les intentions futures dans le domaine de la gestion ou de la prise de risques et enfin le fait d’être prêt ou enclin à avoir un rapport non protégé si certaines situations se présentaient. Pour expliquer les prises de risques, la recherche s’est surtout focalisée sur les facteurs sociodémographiques ou sur la fatigue ou la démotivation face au « safer sex «. Dans le cadre de cette recherche, on a voulu proposer une compréhension beaucoup plus globale en testant l’influence pénalisante pour la prévention jouée par les normes tolérantes qui se sont développées autour des rapports non protégés, l’optimisme face aux nouveaux traitements anti-rétroviraux, les désirs et besoins sexuels profonds (ce que l’on appellera le « sex drive «) et enfin la dépression.
L’enjeu de l’enquête était donc de proposer de nouvelles pistes pour la compréhension de la gestion des risques sexuels parmi les gays et de faire en sorte que ces nouvelles connaissances puissent être intégrées rapidement par la prévention. Recherche et action sont donc étroitement imbriquées dans le cadre de ce projet.
MÉTHODES
L’enquête en ligne sur le désir au masculin a été lancée par le Département prévention du Syndicat National des Entreprises Gaies en partenariat avec I-PSR, Citégay et avec la participation de la Direction Générale de la Santé.
I-PSR a été chargé de la conception scientifique et technique de l’enquête et de l’analyse des résultats ici présentés.
La méthode utilisée est la suivante : à partir de juin 2004, une bannière « Testez votre sex drive en ligne (et aidez la recherche) « incitait les internautes visitant les «chat rooms» du site www.citegay.fr, ou les sites www.sneg.org et www.i-psr.org à répondre à un questionnaire en ligne très détaillé comportant 349 questions. Celles-ci permettent de cerner : les profils socio-démographiques des répondants, leurs statuts sérologiques, leurs modes de vie socio-sexuels, leurs pratiques sexuelles et préventives, leurs prises de risques lors de rapports anaux non protégés avec divers types de partenaires, leurs intentions futures vis-à-vis de la prévention, la façon dont ils réagiraient dans 12 situations où l’occasion se présenterait d’avoir un rapport anal non protégé avec un partenaire occasionnel de statut sérologique inconnu.
La propension des individus à avoir un rapport non protégé si certaines circonstances se présentaient a été opérationnalisée sous la forme d’une échelle composée de 12 questions. À chacune de ces questions (comme à la plupart des questions d’opinion posées dans l’enquête), les répondants pouvaient répondre sur une échelle en 5 points allant de « pas du tout d’accord « à « tout à fait d’accord «. Cette échelle multi-items possède une grande validité psychométrique (alpha = .96) de même que toutes les autres échelles qui ont été développées et utilisées par I-PSR dans le cadre des enquêtes française et néerlandaise sur le désir. Ces échelles permettent de cerner les cinq dimensions suivantes :
1) La démotivation face au « safer sex « (mesurée par une échelle de 4 items du type : « Vous en avez assez de toujours faire attention à respecter le safer sex «, alpha = .79);
2) La complaisance face aux rapports anaux non protégés (mesurée par une échelle de 3 items du type : « Il n’est pas si grave de baiser de temps en temps sans préservatif avec des partenaires occasionnels «, alpha = .79);
3) L’optimisme face aux nouveaux traitements (mesuré par une échelle de 16 items du type : « Les multi-thérapies permettent de guérir l’infection à VIH « ou « Avec les traitements anti-rétroviraux actuels, les séropositifs sont moins contaminants pour leurs partenaires sexuels «, alpha = .83) ;
4) Le sex drive (i.e. la force du désir et des besoins sexuels) (mesuré par une échelle de 6 items du type : « Vous aimez les rencontres sexuelles débridées « ou « Dans le domaine sexuel vous aimez la nouveauté et les sensations fortes «, alpha = .77 ) ;
5) La dépression (mesurée par une échelle de 6 items du type : « Au cours des 12 derniers mois, vous est-il arrivé de vous sentir désespéré par rapport au futur ? « ou «Vous est-il arrivé d’avoir l’impression de ne rien valoir ? «, alpha = .91).
Des analyses univariées et multivariées ont été menées pour étudier l’influence de ces facteurs sur les rapports anaux non protégés avec les partenaires occasionnels, l’intention d’avoir dans le futur de temps en temps des rapports non protégés et le fait d’accepter les rapports non protégés dans des situations particulières.
ECHANTILLON
2971 hommes ont donné leur consentement pour participer à l’enquête sur le désir au masculin et fourni des questionnaires valides. L’analyse présentée dans ce document porte sur le sous-échantillon des 2402 répondants qui ont déclaré avoir eu des partenaires occasionnels au cours des 12 mois précédant l’enquête. L’âge moyen de ces répondants est de 31,5 ans (médiane 30 ans). Parmi eux, 80% se définissent comme strictement homos ou gays et 65% ont eu au moins un partenaire stable dans l’année. La plupart des répondants ayant eu des partenaires occasionnels dans l’année (85%) ont fait le test de dépistage du VIH. 8% des répondants sont séropositifs.
ACTIVITÉ SEXUELLE
Parmi les hommes ayant eu des partenaires occasionnels dans l’année, le nombre moyen de ces partenaires est de 21 pour les répondants non-infectés par le VIH et de 56 pour les répondants séropositifs. L’activité sexuelle des répondants de l’enquête sur le désir est donc très intense et reflète l’efficacité des modes de rencontres utilisés : 94% des répondants utilisent les sites gays de rencontres sur Internet. Plus de la moitié (55%) des répondants visite quotidiennement ces sites de rencontres et 81% de façon hebdomadaire. Après Internet, arrivent par ordre décroissant de fréquentation, les bars ou discothèques gays sans backroom (56%), les lieux de rencontres extérieurs (51%), les saunas (48%) et les bars ou clubs avec backroom (44%). Un peu moins d’un tiers (31%) des répondants utilisent les lignes téléphoniques de rencontres. Les autres moyens sont peu utilisés.
Des différences importantes de fréquentation s’observent selon le statut sérologique des répondants. Les hommes séropositifs fréquentent beaucoup plus souvent que les autres répondants tous les lieux et moyens de rencontres. Ils sont par exemple, entre 66% et 68% à fréquenter les saunas et les backrooms contre 41% à 46% parmi les séronégatifs. Les répondants séropositifs recourent également deux fois plus souvent à la prostitution que les séronégatifs (respectivement 10% et 5%) et fréquentent huit fois plus souvent les « soirées bareback « (respectivement 20% et 2,5%).
PRATIQUES À RISQUES
Parmi les hommes ayant eu des partenaires occasionnels dans l’année, 27% des séronégatifs et 58% des séropositifs ont eu des pénétrations anales (actives ou passives) non protégées avec des partenaires occasionnels. Les répondants séronégatifs ayant déclaré des pénétrations anales non protégées ont eu en moyenne des rapports actifs non protégés avec 4,5 hommes et des rapports passifs non protégés avec 4 hommes. Les répondants séropositifs ayant déclaré des pénétrations anales non protégées ont eu en moyenne des rapports actifs non protégés avec 21 hommes et des rapports passifs non protégés avec 25,5 hommes. L’écart qui existe, parmi les séropositifs, entre ces deux dernières moyennes, atteste de l’existence de tentatives de réduction du risque de transmission du VIH au partenaire séronégatif fondées sur l’adoption par certains hommes séropositifs du rôle passif lors des rapports non protégés. Il pourrait aussi s’agir, pour certains hommes séropositifs, d’une façon de laisser au partenaire de rencontre le choix d’utiliser ou non le préservatif.
DES PRATIQUES AUX MOTIVATIONS
Les données sur les niveaux de prises de risques sont importantes mais elles ne permettent pas de comprendre ce qui motive les individus. Une première façon de cerner les motivations des gays est d’analyser leurs intentions futures dans le domaine de la prévention. Deux scénarios ont été utilisés. On a d’abord demandé aux répondants s’ils avaient l’intention d’utiliser systématiquement le préservatif avec leurs partenaires occasionnels au cours des prochains mois : 94% des répondants séronégatifs et 64% des répondants séro-positifs ont répondu par l’affirmative. Dans un second scénario, on a demandé aux répondants s’ils avaient l’intention d’avoir de temps en temps des rapports anaux non protégés avec des partenaires occasionnels : 11% des répondants séronégatifs et 44% des répondants séropositifs répondent cette fois par l’affirmative, cette question permettant de recruter un peu plus que la première des individus non acquis à la protection systématique.
Même si de nettes différences existent selon le statut sérologique, les réponses données aux deux scénarios indiquent que les démarches intentionnelles de prises de risques restent minoritaires, notamment chez les hommes séronégatifs.
LA PART NON PRÉMÉDITÉE DE LA PRISE DE RISQUES
Pour prendre en compte des engagements dans des rapports non protégés qui n’auraient pas été véritablement prémédités ou planifiés, on a utilisé le scénario suivant : « Parfois les individus sont prêts à avoir du sexe anal sans préservatif, même si cela peut comporter des risques. Imaginez que vous rencontriez quelqu’un dont vous ne connaissez pas le statut sérologique. Indiquez dans quelle mesure vous seriez prêt à baiser sans préservatif avec cet homme dans chacune des 12 situations suivantes… : si vous êtes dans un lieu de sexe (sauna, backroom, etc) ; si vous n’avez pas de préservatif à disposition ; si vous avez pris de la drogue ; si le partenaire insiste et vous assure qu’il n’y a pas de problème ; si vous vous sentez super bien ; si vous avez envie de faire la fête et de vous laisser aller ; si vous êtes déprimé ; si vous avez beaucoup fantasmé avec cet homme sur Internet ; si vous êtes suffisamment ivre ; si l’homme qui vous le propose est très attrayant ; si vous êtes très excité ; si vous êtes amoureux. « Pour chaque situation, les réponses se faisaient sur une échelle en 5 points allant de « pas du tout prêt « à « tout à fait prêt «.
Le taux d’hommes qui seraient prêts à avoir, si l’occasion se présentait, un rapport non protégé avec un partenaire occasionnel de statut sérologique inconnu varie selon les situations de 7% à 30% parmi les séronégatifs et de 29% à 49% parmi les séropositifs. Parmi les répondants séronégatifs, les situations les plus citées sont : si l’homme qui vous le propose est très attrayant (14%) ; si vous êtes très excité (18%) et si vous êtes amoureux (30%). Chez les séropositifs, ces trois situations sont citées respectivement par 44%, 49% et 44% des répondants et le fait d’être dans un lieu de sexe par 41% des répondants. L’impact de la dépression est cité par 11% des séronégatifs et 29% des séropositifs.
La dépression n’arrive pas en tête des facteurs cités, mais les analyses qui seront présentées ultérieurement suggèrent que les répondants sous-estiment l’influence de ce facteur.
Au total, ce sont donc 39% des répondants séronégatifs et 63% des répondants séropositifs qui seraient prêts ou enclin à avoir un rapport anal non protégé avec un partenaire occasionnel de statut sérologique inconnu dans au moins une des 12 situations. Ces taux sont particulièrement élevés.
LES DÉTERMIMANTS DU RISQUE
Il reste à étudier l’influence de l’âge, du statut sérologique, de la démotivation face au « safer sex «, de la complaisance face aux rapports anaux non protégés, de l’optimisme face aux nouveaux traitements, du « sex drive « et enfin de la dépression sur 1) la prise de risques, 2) les intentions futures et 3) le fait d’être enclin ou prêt à avoir un rapport non protégé dans certaines situations.
Risque : En analyse univariée, le fait d’avoir eu des rapports anaux non protégés avec des partenaires occasionnels n’est pas associé à l’âge mais au fait d’être séropositif, d’être démobilisé face au « safer sex «, d’être complaisant face aux rapports non protégés, d’être optimiste face aux nouveaux traitements, d’avoir un niveau élevé de « sex drive « et d’être déprimé. En analyse multivariée, tous les facteurs associés en univarié se maintiennent sauf le statut sérologique séropositif et l’optimisme face aux traitements.
Intentions : En analyse univariée, le fait d’avoir l’intention d’avoir de temps en temps des rapport anaux non protégés avec des partenaires occasionnels s’accroît avec l’âge et est associé au fait d’être séropositif, d’être démobilisé face au « safer sex «, d’être complaisant face aux rapports non protégés, d’être optimiste face aux nouveaux traitements, d’avoir un niveau élevé de « sex drive « et d’être déprimé. En analyse multivariée, le fait d’être séropositif, d’être démobilisé face au « safer sex «, d’être complaisant face aux rapports non protégés, d’être optimiste face aux nouveaux traitements se maintiennent.
Être prêt à avoir un rapport non protégé si l’occasion se présente : En analyse univariée, le fait d’être enclin ou prêt à avoir, si l’occasion se présente, un rapport non protégé avec un partenaire occasionnel de statut sérologique inconnu n’est pas associé à l’âge mais au fait d’être séropositif, d’être démobilisé face au « safer sex «, d’être complaisant face aux rapports non protégés, au fait d’être optimiste face aux nouveaux traitements, d’avoir un « sex drive « élevé et d’être déprimé. En analyse multivariée, tous les facteurs associés en univarié se maintiennent et une association avec le fait d’être jeune apparaît.
CONCLUSION
L’enquête sur le désir a permis de recruter une population différente de celles recrutées à partir de questionnaires diffusés dans la presse ou les établissements gays. Les internautes de la nouvelle enquête sont plus jeunes, bien plus actifs sexuellement mais aussi bien plus souvent engagés dans des rapports non protégés. Ils expriment non seulement une demande d’informations factuelles sur la prévention mais des conseils voire, dans certains cas, de l’aide et du soutien.
L’originalité de l’étude est d’étudier non seulement les pratiques et les besoins préventifs des personnes mais aussi les dimensions subjectives de la sexualité, de la prévention ou de la prise de risques. L’enquête montre à partir de scénarios posés aux gays que ceux qui ont l’intention de prendre des risques dans le futur restent minoritaires. I-PSR propose d’utiliser un nouveau paradigme pour dépasser un débat qui se focalise sur le « bareback « et prendre en compte des mécanismes beaucoup plus diffus et moins intentionnels de prises de risques. L’idée est la suivante : bien que n’ayant pour la plupart pas l’intention de prendre des risques, les gays se retrouvent aujourd’hui très souvent engagés dans des situations où l’opportunité d’avoir un rapport non protégé se présente.
Les jeunes et les séropositifs ont du mal à résister à ces situations mais ils ne sont pas les seuls. La propension des individus à avoir un rapport non protégé si l’occasion se présente est également influencée par des déterminants psychologiques comme le fait d’être démotivé face au « safer sex « ; le fait d’avoir des attitudes complaisantes à l’égard des rapports non protégés ; le fait d’être trop optimiste face aux bénéfices des nouveaux traitements ; le fait d’avoir des désirs ou besoins sexuels impérieux (ainsi que le fait de rechercher des sensations fortes dans le domaine sexuel) et enfin le fait d’être psychologiquement déprimé. Tous ces facteurs rendent les individus très vulnérables face au risque.
Les connaissances produites dans le cadre de l’enquête permettent donc de renouveler le cadre de la recherche sur la gestion des risques sexuels parmi les gays. Elles offrent également des pistes intéressantes pour orienter les politiques et stratégies de prévention. On ne pourra espérer remobiliser les gays face au « safer sex « sans effectuer un travail de fond sur les situations et les facteurs psychosociologiques plus complexes qui sont mis en évidence par l’enquête. Dès décembre 2004, le SNEG lancera une nouvelle forme de campagne de prévention intégrant la part non intentionnelle de la prise de risques et les situations de vulnérabilité mises en évidence par l’enquête sur le désir. D’autres projets sont mis en chantier qui permettront de mieux répondre aux besoins préventifs des gays Internautes.
Philippe Adam*, John de Wit* et Antonio Alexandre**
* Institut for Psycho Social Research** Syndicat National des Entreprises Gaies
Remerciements : L’enquête sur le désir au masculin n’aurait pas pu être menée sans la contribution active de William Pettex-Sorgue (Citégay), Jean-Laurent Juliéno (Citégay), Thierry Troussier (DGS), Jean-François Chassagne (Sneg) et Rémi Calmon (Sneg). Merci enfin à l’ANRS qui favorise la comparaison des données France / Pays-Bas / Brésil.
I-PSR et le SNEG assument seuls la responsabilité des propos tenus dans cet article.
Citation recommandée : P. Adam, J. de Wit et A. Alexandre, « Résultats de l’enquête en ligne sur le désir au masculin: un nouveau regard sur la prise de risques et ses déterminants psychologiques «,