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Huit militants d’Act Up condamnés

Le 30 novembre dernier, des militants d’Act Up avait rappelé à Jacques Chirac ses promesses non tenues et avaient baptisé de couleur rouge un mur extérieur du Palais de l’Elysée. Huit militants avaient été interpellés, mis en garde à vue et s’étaient vu par la suite convoqués au tribunal de Paris le 27 janvier dernier. Le parquet reprochait à ces militants d’avoir causé un « préjudice grave » au palais de l’Elysée alors qu’il ne s’agissait que de peinture à l’eau SIC

Le verdict, mis en délibéré, est tombé ce jour et les huit militants écopent d’une amende de 600 euros chacun. Une jurisprudence Sainte Capote s’achemine doucement en France. C’est la seconde fois en quelques mois qu’un tribunal a jugé coupable des acteurs de prévention de lutte contre le Sida. Les acteurs associatifs s’étaient mobilisés, en vain pour que le procès n’ait pas lieu, au moment même où l’année Sida, Grande Cause Nationale venait à peine de démarrer.

Pour l’association cette décision constitue « un précédent grave qui met en cause un de nos modes d’action très efficace pour interpeller l’opinion publique» déplorant «judiciarisation de l’action militante ».

EN SAVOIR PLUS

Nos articles précédents sur le sujet (du plus récent au plus ancien) :
Amendes requises contre les militants d’Act-Up
Huit membres d’Act Up-Paris en procès le 27 janvier
«Sainte Capote» condamnée en appel

Le site d’Act-Up : www.actupparis.org

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