PAROLES DE
PERSONNES SEROPOSITIVES

Si nous organisons le Sidaction, c’est avant tout pour toutes les
personnes malades et sropositives. Elles sont au cour de notre combat
quotidien.

Cette anne encore, de nombreuses personnes touches par le sida veulent
tmoigner. C’est pour elles un vritable engagement pour lutter contre la
maladie, l’ignorance et le rejet.

Nous les remercions vivement.

Voici quelques unes de leurs paroles.

Bernard  Tmoigner est
trs difficile mais en mme temps a me donne de la force, je suis malade depuis
12 ans et je pense qu’il faut parler du sida, car c’est toujours trs
tabou ici et encore plus en Afrique .

Denis  a fait 22 ans
que je suis sropositif, j’ai fait un coma il y a 2 ans et je veux dire que le
sida ne se soigne pas .

Eric  Pour moi, la
maladie c’est 80% de douleur psychique et 20% de douleur physique, j’ai 28 ans
et je souffre depuis 7 ans .

Robert  J’ai 49 ans et
suis sropositif depuis 22 ans, mme si de savoir que cette maladie est terrible
vivre, je veux dire qu’avec un bon traitement, on peut faire face au
quotidien. Je veux donner un message d’espoir .

Muriel  C’est la
stigmatisation, la mise l’cart et la peur que cette maladie suscite un peu
partout qui me poussent tmoigner. J’ai vcu tout cela dans le travail, dans
mon entourage, dans des laboratoires et mme dans des services de soins !
Tout cela en 4 ans. C’est trop dur, il faut que cela se sache .

Cdric  J’ai 30 ans et
j’ai vcu des moments trs trs durs, je veux faire savoir les ralits de cette
maladie, mme si pour moi maintenant a va mieux. Il faut plus parler de
prvention et dire la duret de cette vie-l .

Eric  Je suis malade
depuis plus de 15 ans. J’ai travers des priodes terribles avec des
traitements lourds, des effets indsirables, des maladies opportunistes, de
nombreuses oprations et des checs thrapeutiques. Je crois que je peux parler
de tout. et surtout de la quasi impossibilit de retravailler, aprs des annes
d’incapacit reconnue. Maintenant que mon tat rend possible la pratique d’un
travail, c’est le parcours du combattant au niveau administratif pour pouvoir le
faire !!! .

Christian  Cette
maladie oblige au mensonge, il y a trop de silence et de tabou autour. La
discrimination est partout dans la vie quotidienne. J’ai 40 ans et je veux
participer tout en restant anonyme .

Bruno  J’ai 38 ans et
je suis sropositif depuis 16 ans. Je suis pass tout prs de la mort. Je n’avais plus de dfenses
immunitaires, j’ai fait une toxoplasmose puis un coma. Je touche l’Allocation
pour Adulte Handicap et pour vivre en famille ce n’est pas facile. Mais je veux
tmoigner, car je ne suis qu’espoir et je crois en la force de vie. Je veux
faire passer cela, c’est ma manire moi de me battre .

Franois  Sropositif
depuis 11 ans, je cache toujours ma maladie. Je pense qu’on reste toujours
autant mal inform, il faut parler de la prvention, de la contamination et
dnoncer le prix exorbitant des mdicaments .

Luc  J’ai t abandonn
par beaucoup d’amis et de connaissances quand ils ont su que j’avais cette
maladie. Je n’ai pourtant que 26 ans, mais vivre avec le regard des autres est
trs dur supporter. Sropositif depuis 2 ans, je n’ai toujours pas fait le
deuil de la maladie et viens juste de le raliser. Je souhaite inciter un
maximum la prvention .

Brigitte  C’est
difficile de vivre avec le vih,
surtout quand on essaye d’avoir une vie positive, mais en parler, qui ?
Comment ? Et puis financirement comment on fait avec 436 euros par mois
avec un enfant ? J’tais comptable mais aprs 8 ans d’arrt de travail et
20 kg en moins,
allez retrouver du travail !! .

Jol  Sropositif
depuis 92 et siden depuis 98, je prends 46 comprims par jour. Parler des
discriminations au niveau du travail et des administrations me tient cour. Par
exemple, la Cotorep qui dcide de ma prise en charge refuse de prendre en compte
la lourdeur et le handicap dus aux effets secondaires que je subis au
quotidien .

LE SIDA : chiffres cles

● 40 millions de sropositifs, soit 1,2% de la population mondiale parmi
lesquels 37,2 millions d’adultes dont 17,6 millions de femmes. 150 000
sropositifs en France.

● 25 millions de sropositifs en Afrique, soit 7,5% de la population
entre 15 et 49 ans. Chez les jeunes de 15 24 ans, 6,9% des femmes et 2,1% des
hommes taient sropositifs fin 2003. 7,4 millions de sropositifs en
Asie.

● 4,8 millions nouvelles contaminations chaque anne, dont 3 millions en
Afrique, 1,1 million en Asie et 6 000 en France (dont 50% de femmes), soit
14 000 par jour et 6 par minute. 2,2 millions d’enfants sropositifs de
moins de 15 ans dont 2 000 enfants contamins chaque jour.

En France, 38% des nouvelles contaminations sont dues des rapports
homosexuels ; 2% concernent les usagers de drogues (dont 11% des nouveaux
cas de sida). 40 000 sropositifs ne connatraient pas leur statut
srologique. 30% des sropositifs sont galement atteints par une ou plusieurs
hpatites (c ou b). Une personne sur deux, avec un
diagnostic de sida en 2004, ignorait sa sropositivit et 5% des sropositifs
sont en situation d’chec thrapeutique. Les rgions les plus touches :
Ile de France, Provence-Alpes-Cte d’Azur, Guyane et
Guadeloupe.

● 3,1 millions de dcs dus au sida en 2004 (2,6 millions d’adultes et
510 000 enfants) dont 2,2 millions en Afrique et 500 000 en
Asie.

● 8 500 malades du sida dcdent chaque jour dont 1 350
enfants, soit 6 par minute.

● 14 millions d’enfants sont orphelins suite au dcs d’un ou de leurs
deux parents cause du sida.

Les chiffres-cls de l’action de Sidaction

Depuis sa cration en 1994, l’association Sidaction a collect 136
millions d’euros, accord 843 bourses de recherche, 727 subventions et soutenu 2
282 programmes de prvention et d’aide aux malades en France ainsi que 319
programmes d’aide aux malades dans les pays en dveloppement. Sidaction agit
dans 24 pays (France inclue).

En 2004, Sidaction a accord pour la
recherche :

– Subventions (dernire
session 2003 + 2 sessions 2004) : 43 projets (36 quipes diffrentes
soutenues, sachant qu’une mme quipe peut proposer plusieurs projets), pour un
montant de plus de 1 510 000 ?.

– Bourses (dernire
session 2003 + 2 sessions 2004) : 45 projets (40 quipes diffrentes
soutenues, sachant qu’une mme quipe peut accueillir plusieurs boursiers), pour
un montant de plus de 1 340 000 ?.

Au total (dernire
session 2003 + 2 sessions 2004) : 88 projets (65 quipes diffrentes
soutenues, sachant qu’une mme quipe peut tre finance pour des subventions et
des bourses), pour un montant total de plus de 2 850 000
?.

Pour la prvention
et l’aide aux malades, l’association a soutenu 71 programmes de prvention (pour
1 478 720 ?) et 111 programmes d’aides aux malades (pour 1 933
857 ?).

92 associations et
65 quipes de recherche ont bnfici de son action.

En 2004, Sidaction a reu 110 000 dons d’un montant total de 4,5
millions d’euros, ce qui reprsente 39% de la collecte totale de
l’association.

LE
DISPOSITIF DU SIDACTION 2005

Du 21 mars au 8 avril 2005, tlspectateurs et auditeurs pourront faire
leurs promesses de dons en appelant le 110,
numro gratuit accessible en France mtropolitaine et depuis les Dpartements
d’Outre Mer (dom).

Plus de 3 500 bnvoles de Sidaction rpartis sur 21 plateaux
tlphoniques enregistreront les promesses de dons. Dans les deux jours suivant
le Sidaction, chaque donateur recevra par courrier un coupon-rponse retourner
accompagn de son chque. Un reu fiscal lui sera adress ds rception de son
don.

Les dons pourront galement tre effectus par carte bancaire sur le site
Internet de Sidaction : www.sidaction.org

Les villes qui accueillent les plateaux tlphoniques
sont :

Alfortville (94), Angers (49), Angoulme (16), Boulogne-Billancourt (92),
Issy-Les-Moulineaux (92), La Baule (44), Levallois-Perret (92), Lyon (69),
Marseille (13), Montrouge (92), Nancy (54), Nice (06), Paris (75), Pau (64),
Poitiers (86), Rueil-Malmaison (92), Saint-Avertin (37), Roubaix (59), Toulouse
(31) et Versailles (78).

LA MOBILISATION DE 100 VILLES

Le Sidaction c’est aussi l’engagement de plus de 100 villes en France qui organisent des
actions de sensibilisation, de prvention ou de collecte au profit de Sidaction.

Concerts, randonnes, spectacles, stands associatifs, manifestations
sportives. tmoignent du soutien de l’ensemble de la population dans le combat
que mne Sidaction.

Les villes participant au
Sidaction 2005 (liste au 18 fvrier
2005)
:

Alenon, Amiens, Annecy, Arcachon, Arras, Aurillac, Auxerre, Avignon,
Bar-le-Duc, Bayonne, Beauvais, Berck sur Mer, Bergerac, Besanon, Blois,
Bordeaux, Bourges, Brest, Bry sur Marne, Caen, Calais, Cannes, Carcassonne,
Cergy, Chlons-en-Champagne, Chambry, Chteauneuf sur Loire, Chteauroux,
Chaumont, Cherbourg-Octeville, Clermont-Ferrand, Cournon d’Auvergne, Dax,
Dieppe, Dijon, Douai, Dunkerque, Egliseneuve-prs-Billom, Epinal, Evreux,
Florac , Foix, Forcalquier, Fresnes, Gap, Guret, Grenoble, La Rochelle, La
Roche sur Yon, La Teste de Buch, Laval, Le Havre, Livin, Les Abymes
(Guadeloupe), Lille, Limoges, Lyon, Mcon, Marne la Valle, Marseille, Mende,
Mrignac, Metz, Montauban, Montbliard, Montluon, Montlimar, Mont-de-Marsan,
Montmorin, Montpellier, Nancy, Nantes, Nevers, Nice, Nmes, Niort,
Noyelles-Godault, Orlans, Papeetee (Tahiti), Paris, Pau, Prigueux, Perpignan,
Pessac, Reims, Rennes, Rochefort du Gard, Rouen, Saint-Cyr sur Morin, Saint
Etienne, Saint Jean de Luz, Saint Jean du Gard, Saint-L, Strasbourg, Tarbes,
Toulouse, Tours, Trouville-Deauville, Tulle, Valence (Bourg les Valences),
Vannes, Venelles, Verneuil sur Seine et Villeneuve
d’Ascq.

LES AUTRES
PARTENAIRES DE SIDACTION

La mise en ouvre du Sidaction 2005 repose
galement sur le soutien des partenaires fidles de l’association Sidaction. Ils
lui permettent de consacrer l’essentiel des fonds collects aux programmes de
recherche sur le sida, de prvention, et d’aide aux
malades.

Merci galement aux supports de presse,
radios, aux associations de lutte contre le sida, aux associations de rollers,
aux associations culturelles, et aux mairies qui par dizaine participent au
Sidaction 2005. Il nous est impossible de les citer tous dans ce dossier, mais
qu’elles sachent combien nous leur sommes
reconnaissants.

L’ASSOCIATION SIDACTION

LES MISSIONS ET SON
ORGANISATION

Sidaction : le
collectif au service de la lutte contre le sida

Ds sa cration, Sidaction s’est donn pour objectif de runir toutes les
forces de la lutte contre le sida. Conformment cette volont, la rpartition
des siges du conseil d’administration de l’association accorde un tiers aux
reprsentants des associations, un tiers aux reprsentants du monde scientifique
et mdical, et un dernier tiers des personnes
qualifies. Grce cette vision globale et transversale, Sidaction est
aujourd’hui un acteur unique et central de la lutte contre le sida.

La vocation de
Sidaction : agir dans tous les domaines de la lutte contre le
sida
La
vocation de Sidaction est de lutter contre l’pidmie et d’amliorer la qualit
de vie des personnes touches par le sida. Cette complmentarit voulue par
Sidaction est, depuis l’origine, affirme dans ses statuts : tous les fonds
recueillis doivent tre rpartis galit
50 % pour les programmes de
recherche et 50 % pour les programmes de prvention et d’aide aux malades. Ce
principe fondamental guide toutes les actions de Sidaction.

L’engagement de
Sidaction : faire progresser la lutte contre le
sida

Anticiper, analyser et dfinir les nouveaux besoins, trouver les rponses
adaptes, initier de nouvelles voies de recherche, prparer la recherche de
demain en aidant les jeunes chercheurs, imaginer
de nouvelles mthodes de prvention, dvelopper l’accs aux soins dans les pays
en dveloppement,
Sidaction intervient dans tous les domaines pour faire face l’volution
de l’pidmie et rpondre le plus efficacement possible aux nouvelles urgences
de l’accompagnement des malades. En finanant des programmes innovants, en
soutenant et en renforant des programmes existants, enfin en dveloppant ses
propres programmes et en favorisant l’mergence de nouvelles
initiatives.

Procdure
de slection des programmes

Les demandes de subvention ou de bourse, reues aprs appel d’offres,
sont tudies par les trois comits d’experts de Sidaction :

– Le comit scientifique et mdical constitu d’experts issus de tous les
domaines de recherche sur le vih/sida : fondamentale, clinique
et en sciences sociales

– le comit associatif compos de responsables ou de coordinateurs de
programmes, d’acteurs sanitaires ou sociaux, ouvrant sur le terrain de la
prvention ou de l’aide aux malades

– Le comit international compos de membres d’associations des pays en
dveloppement mais aussi d’experts franais engags dans la lutte contre le sida
dans les pays en dveloppement.

Ces comits ont vocation apporter un clairage de qualit pour guider
dans ses choix le conseil d’administration. Leurs membres sont bnvoles et indpendants de
Sidaction.

Contrle
de l’utilisation des fonds 

Chaque anne, les comptes de Sidaction sont certifis par des
commissaires aux comptes indpendants de l’association. Les structures soutenues
par Sidaction ont l’obligation de justifier l’emploi des sommes alloues en lui
adressant annuellement leurs comptes ainsi qu’un bilan dtaill de l’tat de
leur programme. Ces rapports sont contrls par les quipes de Sidaction qui
jugent de la bonne utilisation des fonds. Chaque anne, Sidaction mandate
galement un cabinet d’audit indpendant, pour contrler sur place en moyenne vingt
associations et structures de recherches. Enfin, fidle la rgle de
transparence, Sidaction publie chaque anne son rapport d’activit et l’tat de
ses comptes et les met la disposition de tous.

Les actions prioritaires de Sidaction

Au-del du principe statutaire de rpartition de ses fonds (50% la
recherche, 50% l’aide aux malades et la prvention). Sidaction se donne des
priorits d’action :

Recherche :
priorit l’innovation

En
France, Sidaction est la seule association de
lutte contre le sida financer
la
recherche. Ce
soutien obit deux objectifs :

–         
d’une
part, faire avancer rapidement la connaissance fondamentale d’un virus
particulirement difficile matriser, favoriser la mise en place de protocoles
cliniques et le dveloppement de nouveaux traitements en finanant des quipes
de recherche et l’embauche de techniciens.

–         
d’autre
part, stimuler la recherche de demain en attribuant des bourses de jeunes
chercheurs doctorants ou post-doctorants pour leur permettre de dvelopper leurs
travaux sur le vih et les inciter
orienter leur carrire vers la lutte contre le sida.

Sidaction
intervient dans tous les domaines de la recherche : la virologie (tude de la
structure du virus et des mcanismes de l’infection); l’immunologie (tude du
systme immunitaire et de son fonctionnement face au virus), la recherche sur
les vaccins prventifs et thrapeutiques, les travaux pour l’amlioration des
traitements et la mise au point de nouveaux traitements; l’tude des
co-infections (parasitaires, bactriennes ou par d’autres virus) et de leur
retentissement chez les personnes porteuses du vih; les sciences
sociales.

Prvention :
dvelopper une prvention cible et de proximit

La prvention est ce jour le seul moyen pour se protger du sida et
faire reculer l’pidmie. Or, en France la prvention reste un problme majeur
avec 6 000 nouvelles personnes infectes chaque anne. Pour Sidaction, la
prvention est donc un domaine d’intervention prioritaire. Pour l’association,
les messages de prvention n’atteignent leur cible que s’ils sont expliqus
individuellement, adapts aux publics auxquels ils s’adressent. Ils doivent tre
conus en fonction du contexte social et culturel, et tenir compte des ralits
vcues par les populations les plus exposes.
Pour Sidaction, la prvention doit galement aller la rencontre des
populations laquelle elle est destine : dans la rue, dans les lieux de rencontre,
les coles, les foyers d’hbergement, les centres d’apprentissage, les foyers de
jeunes travailleurs ou dans les associations de quartiers. Parce que ces deux
conditions sont la garantie d’une relle efficacit, Sidaction soutient en priorit le
dveloppement des programmes de prvention cibls et de proximit. 

Aide aux malades en France: priorit aux plus
dmunis

La
relation entre la prcarit et le vih est aujourd’hui avre. D’une part,
les contaminations concernent de plus en plus les personnes en situation
difficile et d’autre part, la maladie qui dsocialise est un facteur aggravant
de la
pauvret. Manger,
dormir, russir payer un loyer et le chauffage, sont des besoins essentiels
auxquels les malades essaient de subvenir avant d’engager une dmarche de soins.
Il est donc impratif d’envisager une prise en charge globale et Sidaction
accorde un soutien prioritaire aux programmes visant assurer des conditions de
vie dcentes aux malades les plus dmunis : aide sociale, hbergement, aide
nutritionnelle, aide domicile, accompagnement mdical.

Aide aux malades des pays en dveloppement : soutenir
les programmes locaux dans une dmarche de
dveloppement

Fonde sur le partenariat, la mission de Sidaction consiste
soutenir les programmes de prise en charge globale
des malades mis en place par des associations locales dont la rigueur,
l’efficacit et l’engagement sont indiscutables : du dpistage au
suivi mdical en passant par la nutrition, la pharmacie ou l’aide aux orphelins.
Depuis l’arrive de mdicaments antirtroviraux gnriques abordables, Sidaction
oriente galement une partie de son action vers le financement de traitements et
la formation des soignants la prise en charge et au suivi thrapeutique.

Enfin, Sidaction a une vritable dmarche
d’aide au dveloppement de ces associations, qui associe la formation, le
conseil la gestion, l’assistance technique et l’aide au montage et au suivi de
programmes.

En 2005,
Sidaction soutiendra une centaine de projets dans 25 pays en
dveloppement, majoritairement en
Afrique Subsaharienne, mais galement en Europe Orientale, en Asie
et en Amrique
Latine. Sidaction poursuivra son soutien des programmes d’accs aux soins
et aux traitements,
incluant des antirtroviraux et une composante
 orphelins
et enfants
vulnrables . Ces programmes vont s’accompagner d’une assistance technique
et financire
renforce.
Paralllement, la monte en puissance d’un volet
formation
permettra de
former un plus grand
nombre de soignants et de travailleurs
sociaux. Enfin, Sidaction entend intervenir de plus en plus l o les soutiens
sont trop rares, comme dans les prisons, les zones de crise, mais aussi les pays
oublis.