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Visite du Prince d’Arabie Saoudite Paris.. Jacques Chirac doit condamner l’homophobie d’Etat de l’Arabie Saoudite






Solidarit Internationale
LGBT


Paris, le mercredi 13 avril 2005,


Communiqu de presse


Visite du Prince d’Arabie Saoudite
Paris.


Jacques Chirac doit condamner l’homophobie d’Etat de
l’Arabie Saoudite


Le 10 mars 2005, plus d’une centaine d’hommes ont t
arrts au cours d’une fte prive Jeddah, en Arabie saoudite. Le journal
Al-Wifaq , proche des autorits, a rapport que ces hommes dansaient et se
comportaient comme des femmes


Le 26 mars, une cour de Jeddah, sigeant huis clos
et sans avocat de la dfense, a condamn 31 de ces hommes des peines de prison
allant de six un an et 200 coups de fouet, sans que les charges retenues ne
soient rendues publiques. Quatre autres hommes doivent subir deux ans
d’emprisonnement et 2 000 coups de fouet.


La police avait relch plus de 70 hommes rapidement
aprs leur arrestation. Le 3 avril, cependant, la police a convoqu ces hommes
au commissariat local pour les informer qu’ils avaient t condamns un an de
prison.


En condamnant, suite un procs inquitable, plus
d’une centaine d’hommes des peines de prison et des coups de fouet pour des
comportements considrs comme homosexuels, l’Arabie saoudite manifeste une
nouvelle fois son mpris pour les droits fondamentaux que sont le respect de la
vie prive, un procs quitable et l’absence de torture.


La Dclaration Universelle des Droits de l’Homme, qui
encadre le droit international, interdit la violation du droit la vie prive
et les procs inquitables. La Convention contre la torture et autres peines ou
traitements cruels, inhumains ou dgradants, dont l’Arabie saoudite est partie,
interdit la punition par flagellation.


A l’occasion de la visite officielle en France du
prince hritier Abdallah, l’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans,Act
Up-Paris et Solidarit internationale LGBT demandent au Prsident de la
Rpublique de faire part au reprsentant de l’Arabie saoudite de sa trs vive
proccupation concernant ces hommes condamns, selon toute vraisemblance, du
seul fait de leur homosexualit suppose. La gravit des peines prononces et
les trs srieux risques pour la vie des condamns la flagellation oblige la
France affirmer une nouvelle fois vigoureusement son refus sans concession de
toutes formes de discriminations lies l’orientation sexuelle et son
attachement sans faille au respect des droits fondamentaux de toutes et de
tous.

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