Dimanche dernier s’est tenu en Chine, le premier forum international sur la médecine du sexe, réunissant plus de 300 experts et intellectuels des Etats-Unis, de Chine, d’Allemagne et d’Australie.
Durant cet évènement il a été indiqué qu’il était primordial que le sujet de l’Homosexualité figure dans les manuels médicaux.
C’est en effet en créant un climat de tolérance envers les homosexuels, que le contrôle de la propagation du VIH/Sida sera optimisé.
Selon les sources réunies lors de ce forum, le nombre d’homosexuels en Chine est estimé à 18 millions, dont 70% préfèreraient cacher leur identité sexuelle à un environnement social plutôt peu tolérant. Zhang Beichuan, membre du Comité de Consultation du Sida dépendant du ministère de la santé, et sensibilisé depuis quinze ans au problème des homosexuels, a par ailleurs expliqué que 33,9% d’entre eux ont des tendances suicidaires, tandis que 13,7% ont des comportements suicidaires.
Selon lui, la société doit respecter et comprendre l’homosexualité afin que ces chiffres diminuent. Il sera ensuite possible de dispenser une plus grande information sur les risques de transmission du VIH, ce qui contribuera à faire chuter de manière significative le nombre de cas liés à ces comportements.
En créant un environnement social tolérant et en inscrivant le sujet de l’homosexualité au programme de l’enseignement orthodoxe du pays, la Chine espère limiter le nombre de cas de VIH/Sida à 1,5 millions de cas d’ici 2010 .
Selon Dai Zhicheng, directeur du Comité de Consultation du Sida, si aucune action efficace n’est effectuée, la Chine doit s’attendre à plus de 10 millions de cas de VIH/Sida d’ici là.
