Le pays rejoint la Hollande, le Canada et un nombre croissant de nations, garantissant l’asile politique aux personnes LGBT qui fuient leur pays pour cause de persécutions liées à leur orientation sexuelle.
L’état espagnol en assurera la protection, sur la base des nouvelles lois présentées par le premier ministre Zapatero.
La Grande Bretagne est elle aussi actuellement en train de mettre au point sa propre législation en la matière, après qu’en Avril dernier, un garçon iranien se soit suicidé, car il ne pouvait imaginer retourner en Iran, où l’homosexualité est punie de mort.
Le projet de loi propose d’actualiser le concept « pays d’origine sûr » formulé par l’Union Européenne.
En plus des persécutions liées au racisme, à la religion ou à la nationalité, est ajoutée « l’appartenance à un groupe social déterminé » qui permet la reconnaissance d’un droit d’asile aux personnes victimes de violences en raison du sexe ou de l’orientation sexuelle.
Zapatero veut par ailleurs travailler avec l’Acnur (Haut Commissariat pour les réfugiés des Unions Unies) et les organisations non gouvernementales pour réunir la documentation nécessaire.
Une « protection internationale subsidiaire » est déjà prévue pour les personnes qui ne réussiraient pas à obtenir le statut de réfugié en Espagne.