Communiqu
du 24 janvier 2006
Aprs
la condamnation de Christian Vanneste, Jean-Luc Romero demande l’UMP de ne
plus lui accorder son investiture
Jean-Luc Romero, prsident d’Elus Locaux Contre le
Sida[1] et d’Aujourd’hui,
Autrement, conseiller rgional UMP d’Ile-de-France, se rjouit de la
condamnation de Christian Vanneste qui, plusieurs reprises, a tenu des propos
homophobes.
Il demande la commission
d’investiture de l’UMP de ne plus lui accorder son soutien pour les prochaines
lections lgislatives et de dsigner un autre candidat si M. Vanneste tait
tent de se reprsenter malgr sa condamnation.
En effet, le dput du Nord, en
toute connaissance de cause, a bafou, plusieurs reprises, une loi supprimant
enfin toute hirarchie entre les discriminations et qui a t vote par
l’actuelle majorit. M. Vanneste n’a montr aucun regret et a mme ritr ses
propos devant le tribunal de Lille. Un dput peut commettre une erreur, mais il
ne peut continuer bafouer la loi en toute impunit. Ce serait incomprhensible
vis–vis de la plupart des Franais qui sont lgalistes et respectent les lois
mme s’ils ne les approuvent pas.
Ne tirer aucune conclusion politique
de cette sanction exemplaire donnerait injustement le sentiment que les lus –
notamment ceux chargs d’laborer la loi – sont au-dessus des lois et que
l’homophobie est finalement tolre contrairement au racisme et
l’antismitisme.
Ne pas dsavouer un lu qui se vante
de bafouer la lgislation – et qui assure mme avoir le soutien de la plupart de
ses collgues! – donnerait enfin le sentiment que le vote de la loi
pnalisant les propos homophobes n’tait, pour notre majorit, qu’un leurre
puisque sa premire application n’aura aucune consquence pour M. Vanneste au
sein de l’UMP, parti pourtant l’origine de la pnalisation des propos
homophobes.
[1] Le 16 janvier 2006,
l’assemble gnrale d’ELCS a tendu les domaines d’intervention de
l’association la lutte contre les
discriminations.