80.000 Frs : désormais, l’homophobie au quotidien sur le lieu de travail a un prix. Un récent jugement du tribunal des Prud’hommes est en l’espèce tout à fait exemplaire. Deux pharmaciennes de Sète (Hérault) viennent d’etre condamnées à verser des lourds dommages et intérets à l’une de leurs préparatrices, victime d’homophobie caractérisée. Valérie, une lesbienne de 32 ans, faisait ainsi en permanence l’objet de moqueries sur son lieu de travail directement liées à son orientation sexuelle. Pour exemple, la jeune femme était systématiquement chargée des malades du Sida… Son avocat a estimé que le jugement de Sète est courageux, jurisprudence à la clé. Il semble, en effet, que les mentalités avancent réellement et on ne peut que s’en féliciter. Faisons un rêve : et si l’homophobie finissait au …placard ? A Sète, les Prud’hommes sont pour et le prouvent.
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Homophobie : les Prud’hommes frappent fort
