Et ouuuuuuuuuuuuuuui, ça y est, je me lance. Après 7 ans de pratiques homosexuelles patentées et diverses, il serait grand temps que je me demande si je suis actif ou passif.
Je vous entends déjà dire :
– vu sa gueule, c’est une grosse passive
– on a vraiment besoin de savoir de tels détails sur cette horreur ?
– Actif, ça ?!
– de toute façon il bosse à CiteyGay, alors…
– c’est une amie de la gouine invisible, ça doit pilonner
– hé, mate la faille de San Andréa
Jusqu’à présent, et cela à votre grand bonheur, j’avais laissé mon fion en dehors de toute histoire. Il est tant que je le mette sur le devant de la scène (qui a dit c’est dégueulasse !?).
Détrompez vous tous : loin de faire un nombrilisme accru, je trouve plutôt bizarre que nous, pédé, nous ayons besoin de nous définir auprès des autres à travers nos pratiques et goûts sexuels. Vous avez déjà lu une annonce pour hétéro qui dirait : « Victoria, belle brune, 167, 54kg, clitoridienne, ch ttbm pour lui défoncer la chatte ». Ça, c’est pas une annonce pour une rencontre, c’est une annonce pour une pute. Et à notre grande surprise, la love story homo commencerait plutôt par : « Hervé, 185, 80kg, brun poilu, ch tbm pour pilonnage de rondelle ». Comment ça ? Vous êtes pas d’accord ? Combien de fois, après un roulage de pelle fougueux, avez-vous demandé : « T’es actif ou passif ? ».
Ça vous en bouche un coin, hein ? (oups, mal choisie l’expression, là)
Les réponses sont encore plus comiques :
– j’suis auto-reverse. Donc facilement sur le ventre.
– passif comme les blés. Laissez la nature en dehors de tout cela.
– 100% actif. Et 100% connasse.
– ça dépend des soirs. Donc actif quand t’as pas fait ta douche anale.
– pas de pénétration pour moi. Et allez, encore un fion à dilater !
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