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Des recommandations contre l’hpatite B ambigus


Communiqu


 


Des recommandations contre l’hpatite B
ambigus


 


L’INPES oublie un groupe vulnrable dans ses
recommandations pour la vaccination des personnes les plus
exposes


 



L’Institut National de la Prvention vient de publier un
document d’information destin aux mdecins sur la prvention de l’hpatite
B.  Sous le titre
 
Prvention
de l’hpatite B auprs des personnes les plus exposes
[1] , ce document fait suite l’tude mene en 2003/04 par
l’INVS sur le VHB en France et la volont de relancer la vaccination, en perte
de vitesse, aprs la polmique qui a eu lieu du fait de cas d’pisodes
dmylinisants
aigus chez des sujets rcemment vaccins.


 


Il faut regretter toutefois que
dans ses recommandations, l’INPES ne conseille pas aux mdecins de les inciter
proposer la vaccination pour leurs patients homosexuels et bisexuels masculins.
Du point de vue de la transmission sexuelle du VHB, le document se concentre sur
les multipartenaires. Pourtant, les travaux
[2] mens il y a peu par l’INVS
montrait clairement deux groupes trs exposs : les personnes
multipartenaires (changistes) et les homos, du fait notamment de la prvalence
du VHB dans cette population. Pourquoi alors n’avoir gard qu’une
catgorie ? Il n’est pas ncessaire d’tre multipartenaire pour qu’un homo
contracte une hpatite B. Une seule rencontre suffit, la premire par exemple.
Face un jeune gay de 18 ans qui dclare son mdecin son orientation
sexuelle, est-ce que celui-ci proposera automatiquement la vaccination ? Le
document conseil de l’INPES n’est pas clair sur ce point.






[1]
http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/931.pdf


 



[2] L’INVS rappelle les facteurs de risque potentiel au VHB. Le
risque le plus important est celui d’avoir des partenaires multiples (26,9%),
puis les relations entre hommes (15,9%). En terme de recommandation, il apparat
donc que pour la prvention de la transmission sexuelle du VHB, il faut prendre
en compte le fait de l’orientation sexuelle, mais aussi les pratiques
d’changismes ou de multipartenariat. ( voir
http://www.invs.sante.fr/surveillance/hepatite_b/donnees.htm  ). On estime que plus de 40 % des gays
sont porteurs d’un des marqueurs relatifs au VHB, savoir l’anticorps anti-HBc
(usagers de drogue par voie injectable : 55,88% et 15,64% pour la
bisexualit). Voir
Estimation des
taux de prvalence des anticorps anti-VHC et des marqueurs du virus de
l’hpatite B chez les assurs sociaux du rgime gnral de France
mtropolitaine, 2003-2004. (http://www.invs.sante.fr/publications/2005/analyse_descriptive_140205/
).


 

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