France – Le calendrier des Soeurs de la Perpétuelle Indulgence-Couvent de Paris ! : Le calendrier des Soeurs de la Perpétuelle Indulgence est désormais disponible au prix de 10 euros et les recettes seront intégralement reversées pour financer leurs actions de lutte contre l’Homophobie et contre le Sida. Réalisé avec l’aide d’Hervé Bagnis et le soutien de Têtu magazine, ce calendrier de format 105×150 mm, est illustré de photos des Soeurs de la Perpétuelle Indulgence-Couvent de Paris prises par Franck Bocquier. Cette action financera les séjours de Ressourcements organisés par les soeurs deux ou trois fois l’an pour des personnes concernées par le VIH. Le calendrier est en vente à Gym Louvre Paris, et dans les librairies BlueBookParis , Agora ,Les Mots à la bouche. Gym Louvre et BlueBook reversent l’intégralité du prix de vente. Le lancement du calendrier fait l’objet d’une série d’évènementiels : le 16 novembre, soirée La Mé[email protected]‘Etoile, de minuit à 6h, le 1er décembre, dédicace à Gym Louvre Paris et à la galerie Au-dessous du Volcan, de 19h à 23h, le 2 décembre, soirée Les [email protected] Bataclan ,de minuit à 6h , le 9 décembre, dédicace à Agora Presse, de 18h à 20h, le 21 décembre, soirée La Mé[email protected]‘Etoile , de minuit à 6h, et le 16 décembre, à Lyon, dédicace à la librairie Etat-d’esprit et soirée queer-alternative Middle Gender. Le calendrier est également en vente par correspondance au prix de 13 euros (frais d’envoi inclus). Chèque à l’ordre de: Les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence, 30 rue de la Mare, 75020 Paris. Vous pouvez trouver le détail des évènementiels et les adresses des lieux sur: http://soeursdeparis.9online.fr
France – La mention du sexe en marge du Pacs : Alors que pour des raisons légales, on ne pouvait connaître le chiffre exact des Pacs contractés par des couples homosexuels, La CNIL s’opposant à une telle mention, un amendement du député PS Patrick Bloche conjointement à un décret examiné au Conseil d’Etat va permettre d’avoir des statistiques fiables. Les démographes tablent actuellement et par prospective et projection sur un chiffre de 15% de Pacs enregistrés par des couples homosexuels. Aussi, à partir du 1er janvier prochain, les greffes des tribunaux d’instance où sont enregistrés les conventions des pacsés indiqueront en marge le sexe respectif des contractants. Le Pacs fêtait hier ses 7 ans : voir notre article à ce sujet.
G-B – British Airways accusé d’Homophobie : Un couple gay africain du Sud, a déposé plainte devant la cour de Kempton Park Equality en Afrique du sud et demandé 80 000 rand (environ 15 000 euro) de dommages et intérêts, ainsi que des excuses à la compagnie British Airways, après une affaire survenue au mois de Mars, durant laquelle il estime avoir été victime d’Homophobie. En effet, lors de leur premier vol ensemble, économique de surcroît, et pour un trajet allant de Johannesbourg à Londres, Garrit Brown et Cecil Pickard, affirment que le personnel a fait tout ce qu’il a pu pour les séparer le temps du voyage. En fait, à partir du moment où ils se sont dirigés vers le guichet d’embarquement, en se tenant par la main, on les aurait traité « comme des animaux auxquels il fallait trouver un gardien ». Un autre passager aurait été chargé de garder un oil sur eux afin de s’assurer qu’ils ne faisaient rien « d’inacceptable pour la société hétérosexuelle ». Le personnel, de son côté, les aurait averti du fait qu’ils n’étaient pas garantis d’être placés ensemble, et qu’ils ne pouvaient pas prendre en compte le surplus nécessaire dans ce cas là. « A ce stade, il était très clair pour nous que le staff de British Airways faisaient tout son possible pour nous séparer le temps du voyage. ». Bien entendu la compagnie nie les faits. Daniel Swarts, directeur des opérations de la compagnie, a ainsi déclaré à The Mercury journal d’Afrique du sud, que tout ceci était absurde puisqu’il n’y avait aucune possibilité de savoir comme ça, si des passagers étaient gays ou non. En fait il explique que le couple avait acheté des billets à tarif réduit, qui devaient de toutes façons entraîner des négociations avec l’agent, concernant le placement, au moment de l’embarquement. Il a indiqué que dans le cas du surplus sur un ou plusieurs tickets, il fallait déterminer qui exactement avait initialement payé les tickets, ce qui dans certains cas peut s’avérer délicat. Selon lui si le couple n’a pas eu la possibilité de payer ce surplus, ce n’était pas en raison de son homosexualité, mais tout simplement parce que des erreurs potentielles susceptibles de se produire, font que le personnel de l’aéroport a reçu des consignes, leur demandant de ne pas procéder à cette opération.